Merci à Emmyne qui trouvait que décidement je me laissais aller sur ce blog à trop d'absence ces derniers jours (pour la bonne cause, je vous rassure...)
Si j'étais...
1 - Une oeuvre d'art
Il s'agirait de la sculpture de Rodin, la Danaïde dont je suis totalement amoureuse, et dont je voudrais tant toucher les courbes lisses...
2 - une légende
La légende japonaise d'origine chinoise de Tanabata :
L'empereur céleste avait sept filles. La plus jeune, experte en tissage, était appelé la Tisserande (Shokujo ou Ori Hime). Assise chaque jour devant son métier elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquement des brocarts célestes pour chaque changement de saison. Chaque jour l'arrangement du Ciel était un de ses chefs-d'oeuvre. Un jour, la princesse, qui s'ennuyait au Ciel descendit se promener sur terre. Là elle rencontra un jeune vacher que tout le monde surnommait le Bouvier. Ils tombèrent immédiatement amoureux l'un de l'autre. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de son père, elle rêvait d'un amour passionné, d'un avenir heureux et d'une vie paisible. Elle décida donc de rester sur terre auprès de son compagnon le Bouvier. Ils formèrent alors un couple inséparable. L'homme travaillait aux champs et la femme tissait... Quelques années passèrent; de leur amour un garçon puis une petite fille naquirent. Mais bientôt l'empereur céleste, mis au courant de la nouvelle vie de sa fille, entra dans une colère violente et envoya un génie chercher sa fille pour la ramener au Ciel. Séparée de son mari et de ses enfants, la princesse se mit à pleurer de douleur. Constatant la disparition de sa bien aimée, le Bouvier plaça ses enfants dans deux paniers aux deux bouts d'une planche et partit à sa recherche. Mais au moment où il s'apprêtait à rattraper son épouse captive d'un génie céleste, la femme de l'Empereur apparut et fit naître d'un geste de la main une rivière large, profonde et aux eaux tumultueuses qui stoppa l'avancée du Bouvier. Très affligé, ce dernier ne voulut pas quitter le bord de la rivière. Et sur la rive opposée, la tisserande ne cessait pas de verser des larmes, restant sourde aux injonctions répétées de son père de reprendre son travail de tissage céleste. Devant tant d'obstination, l'empereur fit une concession: il permit à sa fille de retrouver son amant une fois l'an. Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire au-dessus de la voie lactée (Ama no gawa), sur laquelle les amants stellaires: Véga et Altaïr, renouvellent leur serment d'amour.
De nos jours, les Japonais célèbrent cette fête en portant le yukata et en décorant les feuilles de bambou. Ils écrivent leurs souhaits, parfois sous forme de poèmes, sur un tanzaku et les accrochent sur les feuilles. On dit qu'Orihime et Hikoboshi feront que les vœux deviennent réalité. Après avoir été décoré, vers minuit ou le jour suivant l'arbre en bambou est jeté dans un fleuve ou brûlé pour que les vœux se réalisent.
Festival de Tanabata à Edo - Hiroshige, 1852
3 - Un paysage
Un coucher de soleil vu du haut des falaises de Santorin
Mais aucune photo ne peut rendre ce sentiment d'immensité et de paisibilité...
4 - Une devise
Ce qui ne te tue pas te rend plus fort.
5 - Un son
Le bruit du vent dans le feuillage.
6 - Un cocktail
Un truc sans alcool.
7 - Un signe de ponctuation
Le point d'exclamation !
8 - Un oiseau
Le Chocobo, c'est évident ! C'est de lui que je tire mon pseudo, et non pas du chocolat ^^
9 - Un fleuve
La Bagmati, fleuve sacré de Katmandou et affluent du Gange, qui recueille les cendres des morts (et aujourd'hui, malheureusement, toute la pollution de la ville...)
10 - Un adverbe
Hum.... doucement, ailleurs, autrefois, tellement,...
C'est au choix !
J'épargne les autres qui, de toute manière, de manqueront pas d'être désignés à leur tour...
(bon, ok, j'ai surtout la flemme ^^)