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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 18:00

 

 

 

Ce tag initié par Violette et Za m'a été bien évidemment refilé par  Mo' !

 

ça fait une paire de semaines maintenant... j'en ai un peu honte...

 


« 15 dessinateurs / illustrateurs » !

Qu’ils soient illustrateurs, dessinateurs de BD,

vivants ou trépassés,

mettez à l’honneur ceux qui enchantent vos mirettes,

ceux qui vous font rêver,

ceux qui vous font rire,

ceux qui vous plantent un monde en quelques traits,

ceux sans qui vos bibliothèques seraient bancales,

ceux sans qui vos lectures manqueraient de sel !

Et soyez forcément frustré(e)s d’en oublier, de n’en citer que quinze

(vous pouvez en citer plus, on s’en fiche, en fait !).

 

 

Et bien, je dois vous dire que mine de rien c'est une sacré galère pour moi...

j'ai du mal à dissocier dessin et scénario !

Pas sûr d'en trouver 15 en fait...

on verra bien à la fin ! ^^

 

 

1- Sergio Toppi

Vous l'aurez deviné depuis longtemps, c'est mon best !

La magnificience et le détail de ses dessins en font mon plus grand maître et je ne remercierais jamais assez l'ami qui me l'a fait découvrir !

 

- Soudards et belles garces

- Le joyau mongol

- Le sceptre de Muiredeagh

- Saint Acheul, 17 / Comme un ours en furie / Mietzko

- Le trésor de Cibola

- Un dieu mineur

 

toppi-6.jpg

 

2- Christophe Chabouté

Depuis quelque temps, la blogosphère en devient addict !

Ayant découvert avec passion ses précédents albums, avant que ce blog existe, vous n'en trouverez finalement que peu ici. Pourtant, qu'est-ce que j'aime ses univers assez sombre, ses personnages à gueule et ses grands applats de noir !

 

- Fables amères

- Terre Neuvas

 

 

chaboute.jpg

3- Sera

Sera, que j'ai découvert il y a longtemps déjà est un dessinateur d'origine cambodgienne qui a beaucoup travaillé sur l'histoire de son pays d'origine ( L'eau et la terre ; Lendemains de cendre)

Certaines de ses planches sont de véritables peintures à elles seules et l'auteur mériterait à ce titre d'être plus connu !

 

 

sera.jpg

 

 

4- Shaun Tan

Comme beaucoup, j'ai découvert la patte graphique de l'auteur avec sa formidable bd sans paroles : Là où vont nos pères.

 

 

shaun-tan.jpg

 

5- Larcenet

Surtout pour la maturité de son trait dans Blast.

 

Blast t2 03

 

6- Gipi

Pour son trait plus tourmenté et ses beaux pastels.


 

gipi.jpg

 

 

 

7- Sandoval

pour ses univers oniriques et ses magnifiques lavis.

 

sandoval.jpg

 

8- Yslaire

Parce que Sambre a été ma première Bd de "grande" et m'a définitivement marqué !

 

yslaire

 

9- Loisel

parce que c'est le roi de la pop fantasy !

 

 

loisel.jpg

 

 

10- Croci

 

elizabeth-bathory-5.jpg

 

 

11- Hausman


 

hausman.jpg

 

 

12- Takehiko INOUE

pour ses samourais hors du commun

 

 

inoue.jpg

 

 

 

13-Taiyou Matsumoto


 

matsumoto.jpg

 

 

 

 

14-Hiroshi Hirata

 

hirata.jpg

 

15-Aï Yazawa

parce qu'il faut bien un peu de girly dans ce monde de brutes

 

yazawa.jpg

 

 


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15 juin 2011 3 15 /06 /juin /2011 07:00

 

kirouek-01.jpeg

 

Auteur : Nicolas Poupon

1ère édition : Triskell - 2001

Editeur : Editions de la Gouttière

Date de parution : Mai 2011

  32 pages

Prix : 10,50€

 

 

Publié une première fois en 2001, "Kirouek" connait une nouvelle vie avec la réédition que les petites Editions de la Gouttière nous offrent aujourd'hui. L'édition a été revue et corrigée : dessins et dialogues retravaillés.

L'auteur, on le connait, c'est Nicolas Poupon, plus connu pour ses albums "Le fond du bocal".

 

Nous sommes ici dans une ville toute grise touchée par une étrange maladie : la rabougrite. Les bâtiments sont gris, les gens sont gris. Toute couleur a disparue ou presque, les gens ne voyant que mauvais goût en elle.

 

"(...)le gris était partout même dans les esprits."

 

La couleur n'existe donc plus, excepté chez un réfractaire.... Barnabé est un irréductible qui continue de vivre dans la couelur, dans une maison entourée d'un jardin où pousse un arbre rare : le bouquinier. Tous les jours, Barnabé raconte à son arbre et à son fidèle oiseau-bec qui crie "Kirouek" à tout va, des histoires du temps jadis où "les bouquiniers étaient de grands arbres majestueux, pleins de feuilles, et de livres." Un temps où les livres murissaient sur l'arbre avant de prendre leur envol "là où leurs pages les portaient".

Depuis les bouquiniers ont disparus et le dernier survivant peine à produire un dernier livre sur lequel pèse tous les espoirs de Barnabé...

Car l'ambition secrète de Barnabé est bien de rendre couleurs, joie et bonheur à cette ville plongée dans la tristesse et surtout de sauver les livres des Monsieurs je sais tout qui cherchaient à éteindre toute velleité de leur part...

Le vieux Barnabé y réussira-t'il ou sera finalement happé lui aussi par la rabougrite ?

 

Vous l'aurez compris, cette histoire est une ode à la lecture et aux livres !

Destinée plutôt aux jeunes enfants, ce petit conte fait la part belle au pouvoir des mots et des livres dans une ville atteinte de sclérose.

La population est dégoûtée de voir des couleurs, tellement elle en est déshabituée. De mystérieux hommes de pouvoir semble vouloir imposer la rabougrite et souhaitent voir disparaitre Barnabé ainsi que tous les livres.

 

" Le spectacle d'un livre en cage m'a toujours ravi, mais là, savoir que c'est le dernier... les mots me manquent."

 

"Imaginez-vous que plus jamais ils ne pourront venir voleter sous notre nez, en débitant des fariboles. "

 

L'idée de l'arbre à livres et de la méthode de Barnabé pour faire les fructifier et les multiplier est d'une poésie surréaliste qui met en valeur la force de l'imagination.

Opposant réalisme terne et imagination débridée et créatrice, "Kirouek" réussit à faire passer un message somme toute assez simple : les livres et la lecture sont indispensables pour mettre de la couleur, de la joie et de la vie dans nos existences.

 

Si l'histoire m'a plutôt plu, je suis malgré tout plus réservé sur le graphisme. Le dessin est naïf, le trait gras et épais et les couleurs fort marquées. Quelque chose me gêne sans que je réussisse à noter le pourquoi.

Néanmoins, le tout reste efficace et sert de manière approprié l'univers coloré de Kirouek.


 

Un album sans prétention à découvrir !

 

 

 

 

 

 

Découvrez la bande-annonce de l'album :

 


Bande-annonce de "Kirouek" de Nicolas Poupon par OAMSLB

 

 

 

Vous pouvez lire une petite moitié de l'album ci-dessous :

 

 

 

 

bd du mercrediChez Mango

 


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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 20:45

 

Il y a quelques semaines, Loula lançait un swap Nature writing

 

Petit Sachem m'avait gâté.

 

J'avais gâté Saraswati.

 

mais la petite originalité de ce swap

était l'envoi d'un "back" pour remercier notre swappeuse !

 

Ainsi j'ai donc reçu mon envoi back de Saraswati !!

 

Ce qui devait être un petit envoi symbolique de remerciement

s'est transformé avec elle en un deuxième gros colis...

 


 

Quelle surprise donc de recevoir un colis à la place de l'enveloppe attendue !

 

 

swap-back-01.jpg

 

Se souvenant que j'aimais les tatoués, l'un d'eux m'accueillit !

 

 

swap-back-02.jpg

Autant vous dire que la miss commence à connaître mes goûts !

 

swap-back-03.jpg

 

Hiiiiiiii ! des haribo comme j'aime !!!!

Oui je sais, ce sont des gourmandises très chimiques...

mais que voulez-vous, la chair est faible...!

un sachet a déjà disparu dans les limbes...

 

 

swap-back-04.jpg

 

 Double Hiiiiiiiiii !!!

Madame Saraswati a excellement choisi !!!!!!!!

Comment vous dire..... 2 titres que j'avais hâte de découvrir !!!


(bon ok, je venais d'acheter le Lonesome dove et je me suis empressée d'aller changer transformer mon achat en tome 2, ni vu ni connu :) maintenant c'est parfait, je vais pouvoir attaquer la série sans scrupules ! )

 

 

swap-back-05.jpg

 

Et quadruple double hiiiiiiiiiiiiiiiii :

un collier sublime du Rajasthan !

Vous l'ignorez surement mais je collectionne quelque peu les colliers

et j'adore particulièrement les gros modèles ethniques!

Bref, ce cadeau m'a ravit au plus haut point, vous l'imaginez !

 

swap-back-06.jpg

 

Et aussi vite reçu, aussi vite adopté !

 

swap-back-08.jpg

 

Et voilà donc comment se transforme un petit envoi de courtoisie en véritable swap !!

Mille mercis à la chère Saraswati qui n'en finit pas de me gâter de ses gentillesses...

Merci merci merci !!


 

 

swap-back-07.jpg

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 07:00

 

Touriste-01.jpg

 

Auteur : Julien Blanc-Gras

Editeur : Au diable Vauvert

Date de parution : Avril 2011

  260 pages

Prix : 17€

 

 

Fasciné dès son plus jeune âge par les cartes et les atlas, le narrateur (dont nous ne connaîtrons pas le nom), atteint de "pathologies géographiques" , décide très tôt de prendre la route pour l'Ailleurs. Il va devenir un Touriste.


  " Il faut se rendre à l'évidence. Je dois aller dans tous les pays du monde. Je ne trouverais pas le repos dans l'immobilité. (...) Certains veulent faire de leur vie une oeuvre d'art, je compte en faire un long voyage.

Je n'ai pas l'intention de me proclamerexplorateur. Je neveux ni conquérir les sommets vertigineux, ni braver les désert infernaux. Je ne suis pas si exigeant. Touriste, ça me suffit. "

 

Désormais, nous allons suivre le jeune homme dans ses escales toutes aussi dépaysantes les unes que les autres.

Débutant dans un port de pêche anglais où il n'y a strictement rien à faire excepté forniquer...


  " C'était un mini-monde en construction, dont les habitants disposaient de neuf mois pour accumuler le plus grand nombre de partenaires sexuels possibles avant de rentrer à la maison auréolés d'une éducation globalisée "

 

... se poursuivant en Colombie où le crime est une "valeur ajoutée du secteur touristique. "

...atterrissant en Inde et au Népal où il peut voir :


"Le sâdhus mendient, fument et portent des tuniques orange. D'un point de vue occidental, ça ressemble donc à un mélange de clodo, de rasta et de supporter hollandais."

 

Etc, etc... Tunisie, Maroc, Polynésie, Brésil, Chine, Guatemala, Proche-Orient, Madagascar, Mozambique,...

Les autres pays ne sont pas en reste !


 

Touriste-02.jpg

 

Loin d'être le touriste stéréotypé dont il s'annonce, le narrateur fait plutôt partie de ces voyageurs au long cours qui prend le temps d'observer les locaux et leurs coutumes ainsi que la horde de "touristes" qui colonise ces contrées. Son passeport est bien rempli, il n'hésite pas à se lancer dans des aventures improbables et à voyager à la "roots", tout en sachant apprécier de temps en temps le confort occidental.

Armé d'un humour noir et ironique sur ses contemporains, il dénonce les troupeaux de voyageurs qui, loin de vouloir découvrir de nouvelles cultures, s'attachent plus à retrouver leurs repères nationaux et à se contenter des sentiers balisés des prospectus.

 

On peut dire sans peine que l'auteur et son narrateur a l'art de la formule ! Les remarques sont fines, souvent pertinentes et on en redemande.

 

" Nous sommes neuf dans une Peugeot 504 break. Je suis coincé entre un vieux barbu taiseux et un Touareg enrhumé. J’ai un poulet sur les genoux et je suis assis sur le frein à main. J’aime voyager seul. C’est le meilleur moyen de ne pas le rester très longtemps."

 

"L'allemanenshort désigne un gros touriste âgé de plus de 40 ans et doté d'un bedon confortable sur lequel repose un caméscope. Il a un short, c'est entendu."

 

Touriste-03.jpgLe célèbre allemanenshort :)


 

Sous des dehors potaches et moqueurs, affleure malgré tout un instantané de chaque pays traversé où les travers locaux ou les problèmes politiques ne manqueront pas non plus d'être pointés du doigt.

 

" Ari est un jeune globalisé, il pourrait prétendre à l'universel mais il se sent condamné à être l'autre. Etre juif, il trouve çà épuisant : "çà ne veut rien dire pour moi. Je n'ai pas choisi de l'être. Je voudrais aller vivre ailleurs. Mais je sais que partout dans le monde, avec ma gueule et mon nom, il y aura toujours quelqu'un qui me verra avant tout comme un Juif. C'est presque une malédiction pour moi. "

 

"Je travaillais à l'usine pour pouvoir voyager. Ils avaient beaucoup, beaucoup voyager pour venir travailler à l'usine."

 

" La vérité, la sinistre vérité, c'est que ce crapaud érudit refuse de sacrifier une journée de recherche sur ses chers mollusques pour essayer de sauver la vie d'une quinzaine de pauvres nègres analphabètes.
Comprenez-le : il a un budget à tenir, des résultats à présenter à ses mécènes - parmi lesquels on trouve une multinationale connue pour ses profits exorbitants et ses marées noires dévastatrices. "

 

 

C'est donc à un périple "globalisé" que nous entraîne le sympathique narrateur de Touriste. Loin d'être une succession morne de visites, la traversée des divers pays se fait rythmée et loin d'être monotone. Chaque pays a ses particularités et son lot de réflexions faussement naïves.

Néanmoins, rédigeant mon billet 3 semaines après ma lecture, je m'aperçois que si le propos est assez jouissif à découvrir, la conclusion finale se dissout assez rapidement dans mon esprit, déjà porté vers les ailleurs évoqués, pressé de porter ma propre casquette touristique...


  " Vue d'ici, on se rend bien compte que l'humanité n'a rien d'indispensable au fonctionnement de cette planète. Nous sommes éphémères, la végétation est persistante. On peut brûler l'herbe qui pousse sous nos pieds, elle repousera toujours derrière nous. Nous sommes les touristes de luxe de l'évolution, les simples passagers d'une époque. Nous avons visité la Terre, nous l'avons magnifiée et dévastée, nous allons repartir. "

 


Touriste-04.JPGL'auteur

par pur plaisir personnel... ^^

 

 


D'autres avis :

Keisha - Aifelle - Yvon -Akialam -


 

Vous pouvez lire un extrait en PDF ici

 

 

Un grand merci à Babelio et au Diable Vauvert pour cette découverte !

 

 

 


Critiques et infos sur Babelio.com
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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 13:40

 

Voilà une grosse semaine que je suis rentrée...

je suis débordée par toutes les tâches bloguesques en souffrance...

 

Résultat, j'en ai oublié un petit détail de rien du tout...


 

2ans.jpg


 

Le grenier à Livres a fêté ses 2 ans lundi dernier !


Ce n'est pas grand chose,

juste une petite fierté personnelle d'avoir tenu mon engagement jusqu'ici

avec mes 638 billets et vos 5904 commentaires.

 

Alors, je voudrais tous vous remercier, visiteurs réguliers ou non, invisbles ou commentateurs

de faire en sorte que mes petits avis ne se perdent pas trop dans la nature,

de donner du sens à mon métier de libraire,

et d'avoir enrichi mes lectures avec vos nombreuses découvertes !

 

Merci !

 


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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 07:00

 

album-de-ma-jeunesse-01.jpg

 

Auteurs : Armelle Leroy / Laurent Chollet

Edition : Hors collection

Date de parution : Avril 2007

Prix : 21€

110 pages

 

 

Vous avez certainement déjà vu ce livre en librairie : un livre illustré grand format qui joue sur le côté nostalgie et vous distille des images de votre jeunesse.

Je connaissais visuellement la collection sans y avoir jeté un oeil sérieusement. Une proposition éditoriale est enfin l'occasion de le découvrir !

 

Je suis née en 1977 (Oh mon dieu, je me dévoile ! ^^) et la lecture de cet ouvrage centré sur les années 70-80 m'a effectivement rappelé pas mal de souvenirs !

L'album est découpé en différentes thématiques :design et décoration, jeux et jouets, sports, actualités nationales et internationales, mode, musique, presse et livres, cinéma, musique, radio et télévision. 

Les pages s'articulent dans un mélange de textes et de photos.

Synthétique, l'explication narrative va à l'essentiel et réussit à poser les grands jalons sans nous noyer dans trop de détails.Certains encarts se présentent même comme des "récits biographiques" de l'époque d'un narrateur lambda qui aurait eu notre âge.

Néanmoins, il faut reconnaître que l'on s'arrêtera plus particulièrement sur les images que contient l'ouvrage par l'effet immédiat de nostalgie qui en ressort.

Abondamment illustré de photos d'époque, de publicités et de logos en tout genre, nul doute que vous croiserez dans ses pages des objets connus dans votre jeunesse ou votre adolescence.

 

Que ceux qui sont de ma génération se rappellent... :

Vous découvriez les fameuses collections de la Bibliothèque rose avec Oui-Oui, Fantômette, le Club des cinq ou le Clan des sept. Vous aborderez les classiques de la Comtesse de Ségur, du Petit Nicolas, de Pergaud. Vous suivrez les aventures de Martine.

Adolescent, vous lâcherez la "Rose" pour la "Verte" avec ses Six compagnons, Alice, l'étalon noir et les autres. Vous oserez vous aventurer dans les histoires Signe de piste ou dans les "15 récits de...". Les plus curieux s'évaderont en science-fiction avec les premiers Fleuve Noir Anticipation ou les J'ai Lu Science-Fiction qu'on trouve désormais pour rien chez les bouquinistes.

Quand aux BD, c'est l'époque des grands classiques : Astérix, Lucky-luke, Blueberry. Moëbius produit ses premiers albums de SF alors que Mezières et Christin créent Valérian. Des héros cultes naissent : le Lucien de Margerin, les Bidochons de Binet et le Corto de Pratt.

 

Bref, je m'arrête là. Vous l'avez compris, chaque thématique est donc une petite revue de presse des faits, objets, goûts de l'époque.

Cet album m'a permis de me rappeler toutes ces petites choses innombrables qui font le sel d'une époque. En regardant certaines photos, devant une chose dont vous aviez oublié l'existence ou même le nom, parfois le déclic se faisait : "ah mais oui, je me souviens !".

Bien évidemment, ce genre d'ouvrages n'est pas exhaustif et les souvenirs de chacun sont suffisamment personnels pour avoir à regretter l'absence de tel ou tel objets.

Néanmoins, on savoure avec plaisir la consulation de cet album sans prétention qui n'a pour but que de réactiver votre mémoire endormie et vous procurer de gentils plaisirs.

Un recueil de petites madeleines en somme, comme l'indique savamment la 4ème de couverture, parfait à offrir en cadeau à votre grand frère, votre mère, votre grand-père !

Car si j'ai compulsé l'époque 70-80, sachez qu'il existe également pour les périodes 30-40, 40-50, 50-60, 60-70, 80-90. Vous devriez donc trouver votre bonheur !

 

 

album-de-ma-jeunesse-02.jpg

 

 

album-de-ma-jeunesse-03.jpg

 


album-de-ma-jeunesse-04.jpg

 

 

album-de-ma-jeunesse-05.jpgCliquez sur les photos pour les agrandir

 

 



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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 08:00

 

 

Un dimanche en photo avec Liyah


 

Choco shoot archi urbaine 16

 

Voici donc la photo que j'avais choisi pour le Choco shoot sur l'architecture urbaine.

Pour l'anecdocte, cette photo n'a, en plus, subit aucune retouche, ni recadrage !

 

Il s'agit de l'hotel casino Barrière de Lille !

J'ai tout de suite apprécié sa pointe futuriste et le reflet des nuages sur sa façade !

 

Voici une photo de l'envers du décor pour découvrir quelle allure a le bâtiment à la base :


 

casino-01.jpg

Tout de suite, ça casse le rêve hein !

 

Il fallait absolument virer la grue de la photo et mettre un peu plus en valeur la pointe.

Voici donc quelques uns des autres clichés.

 

  casino-02.jpg

 

casino-03.jpg

 

casino-04.jpg

 

casino-05.jpg

Selon vous, ais-je choisi la plus intéressante ?

 

 

 

Les dimanches en photos sont aussi chez :

 

Tiphanie, Choupynette, Fleur, Liliba, Sandrine, SeriaLecteur, Margotte.

 


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12 juin 2011 7 12 /06 /juin /2011 07:59

 

Choco Shoot 01

 

 

 

Voici les résultats de ce second concours Choco Shoot !

 

Pour ce deuxième thème sur l'architecture urbaine,

vous avez été 18 à participer

et

90 à voter !

 

Alors que pour le premier concours, les votes étaient très étalés

Cette fois-ci, 2 photos sont sortis tout de suite du lot des votants.

 

En définitive la gagnante est....

 

la photo 12 !

 

Choco shoot archi urbaine 12

 

Bravo à AXL qui remporte ce concours avec 24 votes

et sa vue nocturne de la gare des Guillemins à Liège. !

 

(Envoie-moi ton adresse !)

 


 

Merci à tous les autres participants pour votre inventivité !

 

Voici le détail des votes ci-dessous :

 

 

chocoshoot 2 graphique

 

 

 


 

Photo 1 : Akialam

Choco shoot archi urbaine 01

 

Photo 2 : Chatolou

Choco shoot archi urbaine 02

 

Photo 3 : Tiphanya

Choco shoot archi urbaine 03

 

Photo 4 : Kathel

Choco shoot archi urbaine 04

 

Photo 5 : Sandrine SD49

Choco shoot archi urbaine 05

 

Photo 6 : Graourrr

Choco shoot archi urbaine 06

 

Photo 7 : Stemilou

Choco shoot archi urbaine 07

 

Photo 8 : Keisha

Choco shoot archi urbaine 08

 

Photo 9 : Cynthia

Choco shoot archi urbaine 09

 

Photo 10 : Brize

Choco shoot archi urbaine 10

 

Photo 11 : Couturistique

Choco shoot archi urbaine 11

 

Photo 12 : Axl

Choco shoot archi urbaine 12

 

Photo 13 : Choupynette

Choco shoot archi urbaine 13

 

Photo 14 : Merquin

Choco shoot archi urbaine 14

 

Photo 15 : Fleur

Centre Pompidou - Metz

Choco shoot archi urbaine 15

 

Photo 16 : Choco

Choco shoot archi urbaine 16

 

Photo 17 : Aifelle

Choco shoot archi urbaine 17

 

Photo 18 : Irrégulière

Choco shoot archi urbaine 18

 

 

 

Je suis très contente que la photo 12 ait remporté le concours

car il s'agissait d'une de mes préférées !

La lumière nocturne est vraiment très très belle et fort bien rendue !

Vu qu'elle faisait le plein de votes, j'ai finalement voté pour la photo 2

qui me semble très intéressante également.

J'ai également beaucoup apprécié la photo 6 pour son originalité

et la photo 13 pour sa belle profondeur de champ.

 

Sinon, la deuxième photo sur le podium est la photo 16...

J'ai été la première surprise car il s'agit de la mienne !

Je suis contente de voir qu'elle a plu, au vu des trèèèèès nombreuses prises

pour en obtenir de rares bonnes !

Je vous en reparle bientôt dans le dimanche en photo !

 

 

Et vous, pour laquelle avez-vous voté ? Pourquoi ?

Avez-vous des questions à poser aux photographes ?


 

 

 


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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 19:40

 

clef-01.jpg

 

Auteur : TANIZAKI Junichiro

1ère édition : 1998

Editeur : Folio

Date de parution : Mars 2003

195 pages

Prix : 5,70€

 

 

La confession impudique est un curieux roman écrit sous forme de journal tenu par les protagonistes de l'histoire.

Un homme, agé de 56 ans, débute la nouvelle année qui s'annonce en débutant un jounal ou plutôt en décidant d'y confier désormais tous les faits qui touchent à sa vie conjuguale et sexuelle. Marié depuis 20 ans à Ikuko, 45 ans, cette dernière semble avoir des désirs insatiables concernant les plaisirs de la chair et son mari vieillissant peine désormais à lui apporter satisfaction.

Le mari, persuadé que sa femme n'ignore pas où il cache son journal et la soupçonnant de le lire en cachette, souhaite ainsi aborder les sujets tabous du sexe pour Ikuko, élevée dans une forte éducation traditionnelle où l'épouse se doit de rester à sa place et de rester extrêmement prude.


  " C'est la frustration de ne pouvoir parler directement avec elle de notre intimité qui m'a décidé à consigner tout cela. Désormais, je tiendrais ce journal comme pour m'adresser indirectement à elle, en supposant - que ce soit ou non le cas en réalité - qu'elle le lit en cachette. "

 

De son côté, Ikuko découvrant ta tenue du journal de son mari décide de faire de même, tout en affirmant haut et fort qu'elle ne lit pas le sien en cachette.

 

" (...) je me refuse catégoriquement à lire son journal. Je ne tiens pas à franchir les limites que je me suis imparties et à m'immiscer dans l'esprit de mon époux.  (...) Un être comme moi, qui ne se dévoile pas devant autrui, éprouve le besoin de se raconter au moins à soi-même. (...) La raison principale qui m'a poussée à tenir ce journal, c'est ce délicieux sentiment de supériorité que j'éprouve à connaître l'emplacement du sien tandis qu'il ignore même que j'en tiens un. "

 

Le lecteur va suivre ensuite la vie des 2 époux à travers le récit du quotidien que chacun en fait dans son journal. Ils ont une vie régulière et monotone. Ikuko trouve son mari repoussant et se refuse à tout impudeur à son égard alors que son mari lui reproche son manque de tendresse, de passion, de démonstration et d'inventivité pour les choses de l'amour.

Leur fille Tochiko est en âge de se marier et Kimura, un gendre potentiel leur rend de fréquentes visites qui se terminent le plus souvent en soirées fortement arrosées qui font perdre connaissance à Ikuko. Profitant de son inconscience, ce dernier va en user et abuser pour dénuder et photographier le corps toujours mystérieux de sa femme.

Mais le vieux professeur va finir par se rendre compte également que la jalousie provoquée par la présence de Kimura exacerbe ses désirs et lui permet de satisfaire sexuellement sa femme. Manoeuvrant d'autant plus pour pimenter sa vie conjuguale, le mari d'Ikuko va jouer avec le feu. 

 

"Depuis toujours, éprouver de la jalousie déclenche en moi des pulsions. C'est pourquoi en un certain sens ce sentiment est pour moi une nécessité et une jouissance. Ce soir-là, en me servant de la jalousie que je ressens envers Kimura, j'ai réussi à donner  du plaisir à ma femme. Il m'a donc fallu admettre que, désormais, notre couple ne saurait continuer à mener une vie sexuelle satisfaisante sans cet indispensable stimulant qu'est devenu Kimura. "

 

Utilisant chacun leur journal pour partager leurs sentiments sur les affaires sentimentales, chacun écrit en étant persuadé que l'autre le lit, tout en se refusant à admettre "officiellement" que c'est le cas, tout comme en déclarant ne pas lire l'autre (suis-je claire ? ^^).

Le lecteur qui découvre simultanément les propos du mari puis d'Ikuko voit se dresser un véritable dialogue entre les 2 époux et assiste à une sorte de jeu où chacun cherche à manipuler l'autre et à arriver à ses fins.

 

 

clef-02.jpg


 

Ce roman a été écrit en 1956 et loin, d'offrir les descriptions érotiques qu'on aurait pu attendre, il se révèle malgré tout assez pudique. Les choses du sexe sont évoquées à demi-mot et si l'on y trouve aucune mention un tant soit peu choquante pour notre époque, on peut aisément concevoir que ce roman ait pu choquer à celle de l'auteur.

On lira, par exemple que Madame est doté "d'un organe absolument exceptionnel" !

Les fantasmes sont stimulés par des éléments subtils mais néanmoisn érotiques : fétichisme du pied nu, blancheur d'un lobe d'oreille, baiser les aisselles ou les paupières closes.

 

Le sujet de ce roman épistolaire est bien le badinage amoureux qui se transforme peu à peu en manipulation érotique et intellectuelle. Sachant (ou du moins le croyant) que l'autre lit nos propos, disons-nous toute la vérité ? Est-ce que Ikuko et son mari sont totalement francs dans leur journal ou bien travestissent-ils la vérité pour mieux obliger l'autre à tel fait ou tel acte ? Les journaux des mariés, loin d'être toujours la vérité nue va se révéler une somme d'hypocrisie et de faux-semblants.

Mais derrière ce libertinage non assumé, se cache aussi l'amour. Ikuko, dont la famille lui a imposé ce mari qui la dégoûte, qui fantasme grace un autre homme mais qui finalement s'entiche davantage de ce plaisir honteux que lui offre son mari.

 

" Vous dites que je hais mon mari, mais d'un autre côté, je dois admettre que je l'aime. Plus je le hais, plus je l'aime aussi. Son désir ne peut s'enflammer que s'il vous fait intervenir, s'il vous inflige fe la souffrance ; mais quand je pense que tout ceci, il ne le fait en définitive, que pour me procurer du plaisir, je me trouve de plus en plus incapable de le trahir. "

 

Le mari qui, obsédé par des fantasmes érotiques qui l'enferment, finit par ne vivre qu'à travers eux, a enfin l'impression de vivre et d'être heureux.

 

Des contradictions inhérentes à la nature japonaise, empêtré entre ses obligations et ses traditions.

Ikuko, issu d'une famille ultra traditionnelle, est censée se comporter en femme soumise, obéissante à son mari et répondre à ses besoins.

 

" Puisque mon mari aime me voir nue, mon devoir d'épouse fidèle est de supporter au moins d'être dévêtue sans le savoir, et bien que ce soit de très mauvais goût. A l'époque féodale, la vertu d'une femme voulant qu'elle se soumette absolument à son mari, elle se serait pliée à tous ses désirs, aussi infâmes ou répugnants qu'ils soient, et n'aurait d'ailleurs pu faire autrement. Jene fais pas que remplir mon devoir. D'un certain point de vue, je demeure une épouse vertueuse et docile et, en échange, j'obtiens de lui qu'il comble mes appétits charnels dévorants. "

 

 

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Mais la nuit, cette dernière prend la forme d'une femme vorace qui, par ses appétits sexuels, épuise son mari. Leurs confessions dévoilent l'ascendant que Ikuko et ses désirs prennent sur son pauvre mari.

 

" La passion violente que suscite la jalousie, l'exacerbation des pulsions sexuelles obtenues grâce au spectacle inépuisable de ma femme nue, tout cela me conduit à une folie qui ne connaît pas de limite. "

 

" Certes, je déteste cet homme du fond du coeur, mais, à le voir si plein de passion pour moi, je trouve un certain intérêt à lui donner du plaisir au point de lui faire perdre la tête. Autrement dit, je suis ainsi faite que je suis incapable de dissocier totalement amour et sexualité, si bien que tout en éprouvant d'un côté de l'aversion pour mon mari - cet homme écoeurant à m'en donner la nausée -, je ne peux m'empêcher, en l'emmenant dans le monde de la volupté, de m'y perdre moi aussi. "

 

Vous en douterez cette histoire se terminera dramatiquement. La chute en suprendra plus d'un, même si on peut lui reprocher d'arriver de manière un peu sèche et abrupte.


Reflet de la transition du Japon vers une ère plus moderne, Ikuko est le parfait reflet de son pays. Issue d'une tradition patriarcale, elle doit concilier ses devoirs d'épouse avec ses besoins charnels. Ne pouvant les assouvir publiquement, elle doit recourir à des subterfuges et des ruses pour être ce qu'elle est de manière cachée et honteuse. Le lecteur la trouvera perverse et haissable mais au final, n'a-telle pas donné à son mari ce qu'il souhaitait ?


  " Je crois pouvoir dire qu'en définitive je me suis montrée fidèle à mon mari. Il a eu l'existence heureuse qu'il souhaitait. "

 

"La confession impudique" se révèle au final un roman extrêmement moderne, de par son abord des sujets tabous (sexualité et érotisme au sein du couple) et par le traitement inversé du plaisir. Que la femme ne soit pas restreint au rôle passif où elle est cantonné habituellement, voilà qui bouleverse les codes traditionnels japonais !

 

Pour ma part, ce roman est une vrai réussite et un gros coup de coeur !

 


 

Lecture commune avec Cynthia dont je vous invité à lire l'avis !

 

 

D'autres avis :

Liliba - Gio - Orient extrême - Lili galipette


 

challenge In the mood for Japan

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 15:00

 

bonne année 01

 

Auteur : Baru

Editeur : Casterman

Date de parution : Septembre 1998

96 pages

Prix : 12,50€

 

 

Après L'autoroute du soleil, Baru poursuit son travail en noir et blanc et nous offre une nouvelle expérimentation qui touche à la science-fiction !

 

Nous sommes le soir du nouvel an 2016 et nous retrouvons une fois de plus une bande de copains qui souhaitent fêter la nouvelle année en se trouvant une fille. Rien de bien compliqué me direz-vous !

Sauf que, vu par anticipation, le monde a bien changé...

En 2000, les banlieues se sont embrasées, suite au meurtre d'un jeune par un vigile. Toutes les banlieues de France se sont alors révoltées. Pendant des semaines, une guerre civile fait rage entre les manifestants et la police. Jusqu'à ce qu'un "taré" fasciste se fasse élire président et clôture petit à petit les banlieues. Depuis, elles sont devenues des ghettos dont il est formellement interdit de sortir et sont entourées de miradors et de gardes armés sommés de tirer sur tous les contrevenants.

Les drogues sont distribuées gratuitement mais le sida s'est propagé dans de vastes proportions et les jeunes doivent se battre pour obtenir des préservatifs à des prix exhorbitants.

Bref, la vie est loin d'être rose...

Nous suivons donc Mo', Julien, Hocine et les autres au cours de cette soirée festive. Chacun essaie de se débrouiller comme il peut pour obtenir LE préservatif tant rêvé, quitte à essayer de passer de l'autre côté du mur...

 

Voilà donc une histoire plus que surprenante d'un auteur qui nous avait habitué à une veine sociale.

Sauf que, vous vous en doutez bien, elle est loin d'être absente !

Cette histoire écrite en 1998 fait bien évidemment référence à l'effrayante montée du FN en 1995.

On peut d'ailleurs reconnaître quelque peu son dirigeant dans une des planches où il est caricaturé.

Mais, moi, je dois vous avouer qu'il m'a fallu vérifier plusieurs fois la date de parution de cet album car ce que j'y ai vu c'est plutôt notre France d'aujourd'hui et son président pas si éloigné de Le pen...

Et c'est ce qui est effrayant dans cet album : 15 ans après, l'histoire est encore doublement d'actualité !

J'ai découvert par la suite que Baru avait d'ailleurs produit une deuxième version de cette histoire en remplaçant le succédané de Le Pen par Sarkozy. Voilà qui confirme mon impression !

 

Baru écrit d'ailleurs :

" Depuis, comme vous le savez sans doute, les banlieues ont explosé, notamment en novembre 2005. Je n’aurais pas la prétention de revendiquer une quelconque prémonition de ces évènements. Ce désastre était largement prévisible pour tous ceux que préoccupent un tant soit peu les questions sociales dans ce pays. Mais les choses ont changé me direz-vous. Pas sûr ! Pour ma part, je pense que les mouches ont simplement changé d’âne, et que ceux qui ont fait le succès du Front National, il y a dix ans, ont fait la différence qui a permis à Sarkozy de s’imposer aujourd’hui. "

 

Cette histoire de préservatifs et de sauteries entre jeunes vous rappellera donc la base de "Quéquette blues". Mais loin de la nostalgie adolescente, nous sommes dans un futur d'anticipation assez désastreux pour la nature humaine et Baru ne se lasse pas de le dénoncer. Racisme ethnique ou sexuel, banlieues cloisonnées que le moindre incident fait exploser, peurs sécuritaires, ... tout cela reste finalement très actuel. Baru dénonce le recours systématique à la violence et à la contrainte.

Heureusement qu'en contrepoint, on retrouve comme toujours chez l'auteur la valarisation de l'amitié et de l'entraide, qui aide à faire face aux pires difficultés.

 

Le trait est toujours aussi nerveux, les courses-poursuites sont toujours présentes et malgré la dureté du propos, Baru ne se départ pas d'une certaine forme d'humour.

Le final de cette histoire est d'une ironie très attachante !

 

Bref, j'ai beaucoup aimé cet opus-ci de Baru pour son originalité et ses dénonciations subtiles de l'état de l'époque (et hélas d'aujourd'hui). Je vous encourage vivement à le découvrir !!

 

Il est à noter que le recueil "Noir" de Baru reprend cette histoire sous le titre de "Bonne année, 2016" tout en l'augmentant entre autres d'une deuxième version qui se passe plus tardivement (sous Sarkozy donc...) nommé "Bonne année, 2047".



D'autres avis :

Phylacterium - Du9 - La soupière -

 

 

 

Bonne année 02

 

 

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bd du mercredi


chez Mango 

 



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Humeur

Le 26 Août 2013 :
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