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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 21:32

 

Petit clin d'oeil au Choco Shoot sur l'architecture urbaine,

je vous présente Lucien Hervé, considéré comme le photographe attitré de Le Corbusier.

 


 

Lucien Hervé (de son vrai nom László Elkán) est un photographe français d'origine hongroise. Il est né le 7 août 1910 en Hongrie et mort le 26 juin 2007 à Paris.
Né en Hongrie, il arrive à Paris en 1929 et devient dessinateur de mode chez Jean Patou en 1933. Renvoyé deux ans plus tard pour activités syndicales, il se tourne vers le journalisme et commence à pratiquer la photographie en 1938 pour illustrer ses articles.
Fait prisonnier en 1940, il s’évade un an plus tard pour rejoindre la résistance. Dans la clandestinité, il abandonne son nom hongrois, László Elkán, pour celui de Lucien Hervé.
Après la guerre, il dessine des affiches, crée des décors et des costumes de théâtre.
Sa rencontre avec Le Corbusier en 1949 marque un tournant décisif dans sa carrière : son oeuvre sera désormais liée à celle du célèbre architecte, mais aussi aux plus grands d’entre eux (Niemeyer, Aalto, Prouvé, Nervi, Gropius, Neutra).


 

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http://lucienherve.com/

 


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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 12:18

 

 

 Choco Shoot 01

 

 

 

Ayé, les votes pour cette première édition sont clôturés !

 

Vous avez été 71 à voter...

Et je dois dire que les choix sont très divers !

La photo gagnante remporte le concours avec seulement 8 votes.

C'est dire si les votes ont été éclatés sur la totalité des photos !

ça prouve bien finalement qu'il y en a eu pour tous les goûts et qu'aucune n'est mauvaise en soi !

 

Bon, j'arrête de papoter pour vous donner donc le nom de la gagnante ....

 

Il s'agit de la photo 4 qui a séduit par son originalité et son lapin géant !

ça me fait d'autant plus plaisir que c'est elle qui a créé le logo Choco Shoot !

 

 

ChocoShoot le printemps 04

 

 

Bravo donc à Stelchan qui remporte cette première édition et se verra gratifier d'un petit envoi !

 

Je voudrais remercier toutes les participants d'avoir joué le jeu à ce petit concours

J'espère vous retrouver aussi nombreux ce mois-ci avec le thème de l' architecture urbaine !

 

Je remercie aussi les nombreux votants d'avoir bien voulu donné leur avis !

Espérons atteindre les 100 votes, la prochaine fois !

 

Je vais vous donner à présent le détail des votes que vous attendez surement avec impatience :

 

 

choco-shoot-1-graphique.JPG

 

J'ai été pour ma part très étonnée de cette diversité de choix, je pensais que les votes seraient beaucoup plus tranchés.

Certaines photos auraient selon moi méritées plus de votes alors que d'autres moins intéressantes ont parus plus plaire.

 

Pour ma part, j'ai voté pour la photo 18 qui m'a ému pour la qualité de sa macro et la beauté des couleurs (ah ce pistil jaune qui s'éparpille sur les pétales blanches !)

J'aimais beaucoup aussi la photo 4 pour son originalité, la photo 5 avec l'escargot que je trouve très belle, la photo 13 aussi dont j'ai beaucoup aimé le style mais dont je regrette un poil le flou sur les insectes, la photo 17 pour sa créativité impressionniste et bien d 'autres encore mais il faut savoir s'arrêter !

 

Je voudrais remercier les 2 gentils votants qui ont choisis la photo 9 et ont ménagé mon petit égo

J'ai pris le risque de choisir une photo en noir et blanc mais j'aurais aimé que ma macro soit beaucoup plus en gros plan... pas réussi...


 

Bref, voici maintenant le détail des propriétaires de ces photos :

(vous pouvez toujours cliquer sur les photos pour les agrandir)


 

Photo 1 : La plume et la page

ChocoShoot le printemps 01


Photo 2 : Aifelle

ChocoShoot le printemps 02

 

Photo 3 : Keisha

ChocoShoot le printemps 03

 

Photo 4 : Stelchan

ChocoShoot le printemps 04

 

Photo 5 : Skipi

ChocoShoot le printemps 05

 

Photo 6 : Fleur

ChocoShoot le printemps 06

 

Photo 7 : Kathel

ChocoShoot le printemps 07

 

Photo 8 : Hélène Lecturissime

ChocoShoot le printemps 08

 

Photo 9 : Choco

ChocoShoot le printemps 09

 

Photo 10 : Emmyne

ChocoShoot le printemps 10 bis

 

Photo 11 : Choupynette

ChocoShoot le printemps 11

 

Photo 12 : Sandrine (SD49)

ChocoShoot le printemps 12

 

Photo 13 : Irrégulière

ChocoShoot le printemps 13

 

Photo 14 : Merquin

ChocoShoot le printemps 14

 

Photo 15 : Saxaoul

ChocoShoot le printemps 15

 

Photo 16 : Axl

ChocoShoot le printemps 16

 

Photo 17 : Saraswati

ChocoShoot le printemps 17

 

Photo 18 : Couturistique

ChocoShoot le printemps 18

 

Photo 19 : Graourrr

ChocoShoot le printemps 19

 

Photo 20 : DeL

ChocoShoot le printemps 20

 

J'ai suivi avec délectation vos votes en direct mais j'étais frustrée de ne pas connaître le pourquoi du comment !

Alors pour qui avez-vous voté ? Quelles sont les photos qui vous ont plu ? Et pourquoi ?

Quelles améliorations pouvez-vous suggérer à certains clichés ?

Ou peut-être avez-vous des questions sur telle ou telle réalisation ?


N'hésitez pas à venir partager vos avis !

Je suis sûre que les photographes amateurs seraient ravis de lire vos critiques positives ou négatives pour améliorer leurs photos !

 


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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 16:00

 

autoroute-du-soleil-01.jpg

 

Auteur : Baru

1ère édition : Casterman - Septembre 1995

Editeur : Casterman, Ecritures

Dates de parution :

Tomes 1 et 2 - Septembre 2002 - 237 et 198 pages

Intégrale : Juin 2008 - 426 pages

Prix : 13,50 € le tome ou 22€ l'intégrale

 

 

Alexandre est un jeune garçon de 17 ans qui vit à Nancy. Son héros : Karim Kemal, 22 ans. Cet immigré maghrebin s'est forgé une solide réputation de tombeur de femmes. Beau gosse, adepte des années 50 dont il a adopté le look, Karim fascine Alexandre par sa classe et son audace. Un soir, la chance sourit au jeune adolescent mal dans sa peau : Alexandre croise Karim et ce dernier accepte de passer la soirée avec lui. Aussi, quand Karim le quitte pour aller lutiner une femme mariée, Alexandre ne résiste pas à l'envie de suivre son héros et de l'espionner. Alexandre découvre que sa maîtresse n'est autre que la femme du docteur Raoul Faurissier, activiste de "l'Elan National Français". Malheureusement le mari débarque et surprend les 2 amants. Alexandre qui a tenté de donner l'alerte aide Karim à s'enfuir. Voilà nos 2 compères désormais poursuivi par Faurissier et toute sa clique, bien pressés de bastonner du "raton". La course-poursuite s'éternise et mène les 2 fuyards sur les routes de France où un véritable road-movie les attend.

 

A l'image d'un de ses albums précédents ( Cours camarade), Baru a construit son histoire autour de 2 jeunes un peu barrés poursuivis par des fous-furieux fascistes. Les personnages principaux nous sont tout de suite présentés pour mieux entrer dans le feu de l'action. Basé sur l'action, la fuite et les nombreuses rencontres qui vont emmailler leur parcours, "L'autoroute du soleil" s'inscrit donc dans la lignée des road-movies. Le rythme est trépidant, Karim et Alexandre n'ont pas le temps de se poser qu'ils doivent déjà reprendre la route, traqués inlassablement par Faurissier et toute la cohorte d'amis qu'il réussit à entrainer dans son sillage.

Les différentes personnes que les 2 amis vont croiser sur la route sont d'une grande diversité : le politicien raciste, le VRP un peu beauf qui trompe sa femme, l'auto-stoppeuse peu farouche, le routier obsédé sexuel, le patron de casse pourri par l'appât du gain, l'homosexuel coincé, le gros dealeur de drogue planqué en vieil hippie, ... et j'en passe ! On verra défiler toute une brochette de salopards égoistes et intéressés qui donneront du fil à retordre à Karim et Alexandre.

Alors qu'Alexandre apprend à devenir adulte (il connaitra sa première exéprince sexuelle) et responsable de ses choix, Faurissier, de son côté, devient complètement aveuglé par la haine et se lâche dans une violence accrûe et extrême qui fait craindre le pire. Karim, lui, cherche toujours à respecter le plus possible ses congénères et refuse toute violence non justifiée, allant ici à l'encontre du cliché de méchant arabe.

 

On découvrira également en arrière-plan le portrait social d'une France et d'une région qui va mal. Les hauts fourneaux miniers de Lorraine ferment les uns après les autres. Chômage et racisme se développent et certains politiciens fascistes n'hésitent pas à utiliser l'argument pour leurs propres thèses nationalistes. Les émeutes gagnent les banlieues et la répression se fait sévère.

 

Graphiquement, on reconnait de suite la touche de Baru : des personnages assez caricaturaux qui possèdent des gueules bien marquées. Les corps sont parfois déformés par le mouvement que l'auteur s'applique à rendre de la manière la plus vivante possible.

Comme toujours avec Baru, pas de pudeur excessive : les dialogues et les situations peuvent être crues. On appelle un chat un chat. On baise sans scrupules dans les voitures ou dans les trains. Loin de tout romantisme franchouillard, l'album donne dans le réalisme pur et dur.

Nénamoins, cet album sombre ne se dépare pas d'un certain humour et d'un comique de situation. On relèvera par exemple le pauvre automobiliste qui, pour son malheur, croise à de nombreuses reprises Karim et Alexandre sur sa route.

 

"L'autoroute du soleil" au final se révèle un très bon crû qui reprend des idées scénaristiques précédemment débutés dans "Cours camarade". Plus dense, plus dur et malgré tout moins léger que son prédécesseur, l'album s'inscrit dans la lignée de ces albums sociaux dont Baru est désormais la marque de fabrique. Malgré tout, cet album qui a reçu le prix du meiller album à Angoulême ne restera pas dans mes préférés de l'auteur. Le côté un peu rocambolesque et répétitif des embrouilles frise un poil l'overdose et je regrette que l'humour franchement jouissif de "Cours camarade" ait quelque peu disparu ici.


"Ma génération a été marquée par les mythes de la route (Kerouac, etc...) et cela s' est imposé dans mon écriture. graphiquement, je suis obsédé par le mouvement et son rendu par des images fixes. Les personnages bougent et tout doit aller de l' avant." Baru

 

 

 

D'autres avis :

 Mo' -  Phylactérium -  Yaneck -

 

 

Autres titres de Baru sur ce blog :

 

- Quéquette blues

 - La piscine de Micheville

- Vive la classe !

- Cours camarade

- Le chemin de l'Amérique

 

 

 

 

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Challenge roaarrrPrix Fauve d'or 1996

Prix des libraires 1996


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4 mai 2011 3 04 /05 /mai /2011 13:00

 

Blast t2 01

 

Auteur : Manu Larcenet

Editeur : Dargaud

Date de parution : Avril 2011

Prix : 22,90 €

  208 pages

 

 

Il y a quelques mois, je vous parlais de la claque que le premier tome de Blast avait été pour moi.


On y découvrait un homme, Polza Mancini, en pleine garde à vue, aux prises avec des flics bien pressés de lui soutirer les détails qui l'ont conduit à son arrestation, un crime dont on ne savait rien.

Polza se racontait, en détails et on découvrait son parcours atypique : homme obèse, mal dans sa peau, il avait décidé de tout abandonner après la mort de son père et de vivre en marge des hommes. Il y évoquait ses blessures, son enfance, la mort accidentelle de son frère par sa faute et surtout le Blast qui l'avait frappé, ce choc illuminatoire qui l'a libéré pour un bref moment de son enveloppe corporelle et de ses contraintes morales.

 

Dans ce deuxième tome, l'interrogatoire avec les policiers se poursuit. Les 2 hommes jouent contre la montre : ils doivent découvrir comment Carole est arrivé à l'hôpital avant que la garde à vue se termine. Mais Polza, lui, prend toujours son temps et continue de narrer son histoire à son propre rythme.

Sa clochardisation se fait encore plus extrême. Il vit dans les bois, nu, et agit presque comme un animal, à l'instinct, se nourissant de cadavres d'animaux et se mantient dans un état d'ébriété constant dans la perspective de retrouver le Blast tant désiré. Il se fait battre par les enfants et les chasseurs et finit par quitter la solitude de la forêt pour revenir vers les hommes. Il rencontre un certain Jacky, SDF lui aussi, et dealer violent avec qui il passera l'hiver. Avant de reprendre une fois encore sa quête de vagabond...

 

Si dans le premier tome, nous pouvions avoir une certaine tendresse pour Polza, touché par ses blessures intérieures et son choix de liberté, ce deuxième opus éloigne toute empathie que l'on pouvait avoir. Le portrait qui est fait de Polza est sombre, bien plus sombre. Le dégoût affleure devant cet homme qui vit pire qu'un chien. On ressent d'autant plus la folie de cet homme qui préfère s'annihiler plutôt que d'affronter ses démons qui n'hésitent pas à venir le hanter à l'occasion.

Ainsi le récit avance, les détails de son parcours se font jour sans pour autant dissiper tout mystère. Le lecteur se pose plus de questions qu'il n'en possède les réponses.

 

Inutile de vous dire que cet album est à nouveau un choc narratif et graphique !

Larcenet fait plonger son personnage dans les méandres de l'esprit humain et lui donne un comportement destructeur qui remonte à l'enfance. On découvre en effet que Polza s'auto-mutilait le corps, ce corps qu'il porte comme un fardeau depuis toujours et qui l'encombre toujours autant. Sa vie en dehors des hommes et des marges, les contraintes qu'il impose à son corps (alcoolisme, drogue, pb de nourriture,...) sont une autre manière de s'autodétruire. Son choix de vivre au coeur de la nature, non pas comme un hippie écolo mais comme un animal qui revient à son état originel le fait passer pour fou dans cette société où la norme est de mise.

 

Blast-t2-03.jpg

 

Graphiquement, Larcenet a poursuivi son travail entamé dans le premier tome. L'album est toujours en noir et blanc et les seuls touches de couleurs, symbolisées par les dessins de ses propres enfants, correspondent à l'enfance de Polza ou au Blast. Les lavis sont de toute beauté et Larcenet exploite toute la richesse des différents niveaux de gris. Certains applats de noir se voient hachurés et grattés.

La narration se fait lente, se passant souvent de paroles inutiles tant l'image nous touche par sa force. On y découvre des pleines pages qui touche parfois au sublime.


 

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Bref, ce deuxième tome confirme ici tout le bien que je pensais de Larcenet avec cette série qui restera surement un de ces chefs d'oeuvre qui défieront le temps.


C'est un indispensable que vous devez absolument découvrir !!!

 

 

Extraits :

 

" C'est une erreur. L'ivresse n'est pas un asservissement, c'est une libération. C'est le seul moyen de se connaître sans se faire peur. Mais comme pour toutes les disciplines, si on veut dépasser le simple amateurisme, ça demande du courage, du travail et de la ténacité. Vivre soûl, ça se mérite. "

 

" L'expérience de la liberté est difficile et dangereuse. Elle impose de s'oublier et de s'affranchir de la société des hommes. RAres sont ceux qui résistent à la révolution intime qui résulte de ce sacrifice. Cet été-là, je suis devenu une bête, ni plus ni moins. Ailleurs, on m'aurait enfermé pour ça. La forêt m'a protégé... "

 

" Anxiolitiques, antidépresseurs, barbituriques, hypnotiques... et bien d'autres dont j'ignorais la fonction mais qui étaient si appétissants. Dans presque toutes les maisons que j'ai habitées sans y être invité, j'ai pu vérifier l'omniprésence de ces médicaments du mal-être... C'est étrange qu'ils soient l'apanage des sociétés dont la priorité n'est plus la survie. A croire que l'angoisse naît du confort. "

 

 

 

D'autres avis chez :


Mo' avec qui je faisais lecture commune, et que je remercie mille fois pour ce cadeau !!!!!!

Bulles et onomatopées -

 

 

 

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bd du mercredi

Chez Mango



Bonus :

 

Larcenet qui parle de son travail sur cet album.

 


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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 13:00

 

Il y a peu, je voulais parlais du café Despresso

dont l'intérieur est tapissé de faux livres en impression.


Maintenant, il y a le restaurant Brushstroke qui a utilisé de vrais livres pour sa décoration !

Plus de 12 000 livres d'occasion pour être précis...

 

 

 

brushstroke-01.jpg

 

 

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brushstroke-02.jpg

 

 

 

Brushstroke
30 Hudson St
New York, NY 10013
212-791-3771



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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 23:03

 

des adhésifs 01

 

Auteur : Marina Lewycka

Editeur : Editions des 2 terres

Date de parution : Avril 2011

Prix : 23 €

  508 pages

 

 

 

Georgie Sinclair traverse une mauvaise passe. Après une dispute ridicule avec son mari, toujours bien trop occupé à accomplir "quelque chose qui puisse contribuer au progrès de l’humanité et façonner les générations futures", celui-ci vient de quitter la maison familiale. Désemparée, elle jette la totalité de ses affaires dans une benne. C'est à cette occasion qu'elle fait la connaissance de Mrs Shapiro, une vieille dame excentrique, reine de la récupération et grande amoureuse des chats. Quelques jours plus tard, Georgie la recroise au supermarché en train de traquer la promotion. Les 2 femmes se rapprochent et la vieille dame se révèle une proche voisine. Mrs Shapiro vit dans une immense maison délabrée colonisée par les chats et une crasse sans nom. D'origine juive, elle vit seule depuis la mort de son mari, rescapé des camps de concentration. Georgie et Mrs Shapiro finissent par lier amitié. Aussi quand la vieille dame fait une chute sérieuse qui l'envoie à l'hopital, Georgie prend la responsabilité de s'occuper de la maison et de nourrir les chats. Les choses se compliquent quand plusieurs agents immobiliers et une assistante sociale intéressée se mettent en tête de vendre la maison à leur avantage et de laisser la "vieille" dans une maison de retraite. Indignée par leurs méthodes douteuses, Georgie est prête à défendre Mrs Shapiro et à enquêter sur son passé quelque peu mystérieux.

 

Au fur et à mesure que l'intrigue avance, la vie et le passé de Mrs Shapiro se découvrent à travers le récit qu'elle en fait à Georgie mais aussi par l'enquête quelque peu cachée que la jeune femme initie. Ses découvertes montrent des incohérences et laissent plâner des doutes qui se verront bien évidemment éclairés à la fin de l'histoire.

On y découvre une histoire d'amitié improbable entre des femmes de 2 générations différentes.

Georgie est une femme moderne qui se débat avec un job de rédactrice à domicile pour un journal nommé "des adhésifs dans le monde moderne" qui traite des colles et des adhésifs divers et variés de ce bas monde. Elle voit à peine sa fille aînée qui vit sa vie en toute indépendance et doit gérer un fils adolescent à moitié mutique qui préfère passer sa vie devant son ordinateur (" je suis un cyber-ado, m’man. J’ai grandi avec l’hypertexte") et s'inquiéter de thèses apocalyptiques plutôt que d'échanger avec sa mère. Ses envies d'écriture ne donnent pas grand chose et Georgie tranpose laborieusement ses soucis et ses fantasmes personnels dans un roman à l'eau de rose qu'elle essaie de composer.  Fantasmes qui ne demandent qu'à s'épanouir au contact des quelques hommes farouchement sexy croisés depuis son célibat.

Mrs Shapiro, elle, reste assez mystérieuse sur son passé. Elle se donne des âges différents et rechigne à parler d'elle-même pour mieux conter l'histoire chaotique de son mari. Elle se préoccupe bien plus du bien-être de ses chats accariâtres et joyeux pisseurs ainsi que de l'avenir amoureux de "Georgine", comme elle l'appelle, et n'hésite pas à lui prodiguer des conseils bien à elle.

Les autres personnages sont tout aussi savoureux et attachants : l'artisan palestinien serviable qui a vu sa famille massacrée, ses neveux incapables mais prêts à tout pour se trouver un toit, un agent immobilier qui souffle sur la braise de la sensualité endormie de Georgie, un invité israrélien de dernière minute, un mari qui ne s'avoue pas vaincu, etc...

Bref des personnages en tout genre, bien loin de pouvoir s'accorder tous ensemble. Et pourtant. Tout ce petit monde réussira à se mêler ! Georgie sait qu'il existe une colle pour chaque chose en ce monde et, tel les adhésifs qui font son quotidien, sera le ciment qui donnera sa cohésion au groupe.

 

" Peut-être que si l'on réussissait à améliorer la cohésion humaine, les autres détails - les lois, les frontières, la Constitution - se régleraient d'eux-mêmes. Il suffirait de trouver l'adhésif le mieux adapté aux supports. La clémence. Le pardon. Si seulement ça existait en tube."

 

 

 

des-adhesifs-02.jpg

 

Premier roman de Lewycka que je lis et une très bonne surprise ! Voilà un roman que l'on dévore sans interruption et qui, sous des dehors de roman léger, évoque des sujets plus graves.

Le lecteur s'amusera des différents portraits qui lui sont offerts et du savoureux mélange donné par cette galerie de personnages. L'humour est omniprésent et de nombreux dialogues réjouissants parsèment le texte.

Des histoires d'amitié et d'amour compliquées qui n'oublient pourtant pas les grandes questions : problème du 3ème âge, escroqueries immobilières, adolescence difficile, conflit israélo-palestinien, diaspora juive, ... Evoqués sans la gravité habituelle des journaux télévisés, ces multiples thématiques donnent de la profondeur à une histoire pleine de rebondissements épiques.

 

"Des adhésifs dans le monde moderne" se révèle un roman facile à lire, à l'écriture simple et accessible à tous mais loin d'etre une vulgaire bluette sans intérêt, il offre au lecteur une véritable comédie où amour et humour sont au rendez-vous !

 

Extraits :

 

" Il avait un côté hamster plutôt mignon, avec cette façon de confondre parfois les p et les b - quoique rien ne prouve que les hamsters le font aussi."

 

" Dès que j'ai franchi le seuil, j'ai été assaillie par une puanteur indescriptible. J'ai manqué suffoquer et j'ai eu du mal à masquer mon dégoût. C'était un mélange d'humidité, de crottes et de pipi de chat, de pourriture, de nourriture avariée, de saleté, d'évier encrassé, le tout mêlé d'ignobles relents de poisson qui vous soulevaient le coeur. Non sans désespoir, je me suis rendu compte que cette dernière odeur n'était autre que celle du dîner."

 

 

D'autres avis chez : Amanda - Sandrine - Lili Galipette - Daniel Fattore


 

Vous pouvez lire le premier chapitre sur le site de l'éditeur !

 

 

Merci à Babelio et aux Editions des 2 terres pour cette charmante découverte !

 



 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 12:00
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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 06:01

 

 

Choco Shoot 01

 

 

 

Alors que le vote pour le premier thème bat son plein ...

je vous invite à découvrir le thème du mois de Mai !

 

Nous nous étions penché sur la Nature avec le Printemps.


Allons maintenant du côté de la ville en bûchant sur le thème de .... :

 

Architecture urbaine

 

 

Vous avez jusqu'au 31 Mai, minuit pour m'envoyer votre photo

à l'adresse suivante :

grenierdechoco@gmail.com


 

Vous connaître les modalités du concours, c'est sur ce  billet que ça se passe !

 

 

A vos appareils !!


 

 

dan-02.jpg

 

 

dan-01.jpgCopyright des photos : Dan


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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 06:00

 

Choco Shoot 01

 

 

Vous les attendiez !

 

Voilà les photos des participants sur le thème du Printemps.

 

Vous avez été nombreux à jouer le jeu et je vous en remercie tous pour ça !

J'espère que vous serez également au rendez-vous pour les ChocoShoots suivants !

 

------------------------------

 

Avant de voter pour votre cliché préféré,

je vous invite vivement à cliquer sur chaque photo pour les agrandir.


Pour des raisons d'affichage, elles vous sont proposés de manière réduite dans ce billet

mais ne s'apprécieront qu'en grand format !

ça me parait important pour juger :)

 

 

 

 

 

Photo 1 :

ChocoShoot-le-printemps-01.jpg

 

 

Photo 2 :

ChocoShoot-le-printemps-02.jpg

 

 

Photo 3 :

ChocoShoot-le-printemps-03.JPG

 

 

Photo 4 :

ChocoShoot-le-printemps-04.jpg

 

 

Photo 5 :

ChocoShoot-le-printemps-05.jpg

 

 

Photo 6 :

ChocoShoot-le-printemps-06.JPG

 

 

Photo 7 :

ChocoShoot-le-printemps-07.jpg

 

 

Photo 8 :

ChocoShoot-le-printemps-08.jpg

 

 

Photo 9 :

ChocoShoot-le-printemps-09.jpg

 

 

Photo 10 :

ChocoShoot-le-printemps-10-bis.jpg

 

 

 

Photo 11 :

ChocoShoot-le-printemps-11.JPG

 

 

 

Photo 12 :

ChocoShoot-le-printemps-12.jpg

 

 

 

Photo 13 : "Insectes amoureux"

ChocoShoot le printemps 13

 

 

 

Photo 14 : "Fleur de chou et blanche grue"

ChocoShoot-le-printemps-14.JPG

 

 

 

  Photo 15 :

ChocoShoot-le-printemps-15.JPG

 


 

  Photo 16 :

ChocoShoot-le-printemps-16.jpg

 

 

Photo 17 : "Hommage à l'impressionnisme"

ChocoShoot-le-printemps-17.JPG

 

 

 

Photo 18 :

ChocoShoot-le-printemps-18.jpg

 

 

Photo 19 : "printemps en Catalogne"

ChocoShoot-le-printemps-19.JPG

 

 

 

 

Photo 20 :

ChocoShoot-le-printemps-20.jpg

 

 

 

 

 

Maintenant que vous avez pu regarder attentivement chacun des clichés....

c'est à vous de voter pour votre photo préférée !!

 

Vous avez jusqu'au 5 mai, minuit pour le faire.

 

Le photographe qui aura remporté le plus de vote se verra offrir un petite surprise de ma part (livre, chocolat... ).

 

C'est à vous :

 

 

Edit de 16h :

 

2 votants m'ont signalés un petit souci technique que je ne m'explique pas

et que je suis incapable de corriger : Ils ne voient pas le tableau de vote.


Si c'est votre cas également,  n'hésitez pas à voter dans les commentaires

ou en m'écrivant à cette adresse : grenierdechoco@gmail.com

 

Pour info, je comptabilise 29 votes et une photo commence à se détâcher du peloton

 


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30 avril 2011 6 30 /04 /avril /2011 16:14

 

Elliot Erwitt :

 

 

 

Erwitt-00.jpgNé à Paris en 1928, fils d’émigrés russes, Elliott Erwitt a grandi en Italie et en France. Sa famille émigre aux Etats-Unis en 1939, s’installant d’abord à New York puis à Los Angeles.
Elliott Erwitt fréquente le lycée d’Hollywood, tout en travaillant dans un laboratoire commercial où il développe des tirages “signés” pour les fans de stars de cinéma. En 1949, il retourne en Europe où il voyage et prend des photos en Italie et en France, c’est le début de sa carrière professionnelle.
Conscrit dans l’armée des Etats-Unis en 1951, il continue à photographier pour plusieurs publications – totalement à l’écart de ses fonctions militaires – alors qu’il est en poste au New Jersey, en Allemagne et en France.
Par pure chance, alors qu’il était parti chercher du travail à New York avant son service militaire, il rencontre Edward Steichen, Robert Capa et Roy Stryker qui apprécient ses photographies et qui le prennent sous leur aile, devenant des mentors importants.
En 1953, fraîchement libéré du service militaire, Elliott Erwitt, parrainé par Robert Capa, devient membre de l’agence Magnum Photos. Il a travaillé pour la revue Life et participé à la célèbre exposition The Family of Man au Musée d’Art Moderne de New York, en 1955, et depuis plus de cinquante ans, ses livres, ses reportages photographiques, ses illustrations et ses publicités apparaissent dans des publications du monde entier.
Dans les années 70, tout en continuant son travail photographique, il commence à tourner des films, d’abord plusieurs documentaires et ensuite, dans les années 80, des programmes de télévision comiques et satiriques pour la chaîne HBO (Home Box Office).
Des années 90 à nos jours, il continue de mener une vie professionnelle étonnamment variée. Il est l’auteur de plus de 20 livres de photographie, dont les titres récents sont The Art of André S. Solidor A.k.a. Elliott Erwitt, Rome, New York, et Dogs.


Il a photographié l'Europe et les États-Unis, les enfants et les chiens, les stars avec un humour satirique.

« Faire rire les gens est une des plus parfaites réussites qu'on puisse espérer » dit-il.

 

 

Voilà justement une petite sélection de ses clichés pleins de clins d'oeil ironiques

appelés "phototoons" !

 

C'est ce qui s'appelle avoir l'oeil !

 


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http://www.elliotterwitt.com/

 


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Humeur

Le 26 Août 2013 :
Le grenier de choco n'est plus...
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