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30 décembre 2009 3 30 /12 /décembre /2009 21:50


otaku girls 1

 


Rumi est une jeune lycéenne qui, au lieu de s'intéresser aux garçons de son école, préfère se plonger dans les mangas. Véritable otaku (fan obsessionnel de manga, de jeux vidéos et d'animés japonais), elle se passionne particulièrement pour les mangas Yaoi (qui mettent en scène des amours entre garçons destinés à un public féminin) et finit par voir des homos partout. Surprenant une scène portant à confusion, elle est persuadée que Chiba, le play-boy du lycée, entretient une relation amoureuse avec Takahiro, son meilleur ami.

Le seul problème est que Takahiro est amoureux de Rumi et cherche tant bien que mal à lui faire comprendre. Il accepte de poser pour ses séances de dessins, espérant ainsi passer du temps avec elle. Mais c'est sans compter Chiba, qui commence à s'intéresser à Rumi et la belle Matsui qui en pince pour ce dernier...

Bref il s'agit ici d'une comédie romantique faite de quiproquos, d'humour et d'amours adolescentes.

Rumi, complètement emportée dans ses délires d'otaku est une caricature assez drôle de ces fanatiques qui voient la vie comme un manga. Takahiro le romantique est un gros looser qui se plie aux caprices de la belle et s'emmêle les pinceaux quant il s'agit de séduction alors que Chiba, poursuivi par toutes les filles de l'école, tourne tout en dérision.


Un manga classique dans ses dessins et sa narration mais assez réjouissant pour son traitement original et humoristique d'un sujet qui passionnera les afficionnados !

A réserver aux avertis, donc !

 

 


Note : ***


Editions Doki Doki - 6,50€


otaku girls 2

 

otaku girls 3

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 12:33



Mitsu Minéo est le papa un peu "dinguo" de la petite Sara, 9 ans. En effet, journaliste au Maiasa Shinbun, il n'hésite pas à déléguer les tâches sulbaternes données par son journal à sa fille, petit génie qui cherche à aidre et protéger son père. Car Mitsu est un journaliste qui cherche avant tout à dénicher la vérité, sans égard pour les petits arrangements de sa direction... Il publie un article qui met en cause le fils de son patron et la police d'Osaka soupconnée de fermer les yeux sur certaines malversations. Muté dans un "placard" à Tokyo, il se retrouve dans la rédaction de son ex-femme, journaliste peu scrupuleuse qui cherche à récupérer la garde de sa fille.

Formidable manga où nous allons suivre Mitsu dans son combat pour la sauvegarde du vrai journalisme. Il rejète la moindre dérive et méprise ses collègues qui cherchent juste à ne pas rater le scoop du journal voisin, quitte à s'asseoir sur une vraie enquête remettant en cause les faits.
Nous découvrons les différents chapitres, intitulés "scoop" portant chacun sur une enquête différente de Mitsu. Loin d'être répétitif, les enquêtes sont variés et dénoncent avec force la société japonaise.

Scoop 1 : l'enquête qui aboutira à la mutation de Mitsu porte sur la corruption policière.
Scoop 2 : on y parlera de pression sexuelle des professeurs sur leurs élèves.
Scoop 3 : Les brimades, la corruption des professeurs et la politique d'éducation répressive et de compétition seront dénoncés.
"Les enfants ne devraient pas mourir à cause des pressions du monde"
Scoop 4 : les sujets seront la politique sociale désatreuse qui mène à des répercutions extrêmes... et la corruption, encore et toujours.
Scoop 5 : On comprendra que les compromissions des journalistes peuvent mener à la déchéance, à la honte et au suicide.
Scoop 6 : On apprendra comment tranformer un gêneur en terroriste .
Scoop 7 : Révéler la vérité est le devoir du journaliste.

Loin d'être une succession d'enquêtes indépendantes, ce manga très rythmé trace le portrait d'un journaliste prêt à tout pour dénoncer une société corrompu. Même si ses enquêtes n'aboutissent pas toujours à un rétablissement de la vérité vis à vis du grand public, elles sont à chaque fois une prise de conscience positive pour un personnage qui remet en question son manque de courage pour s'opposer aux normes imposées de la société. Et l'auteur n'y va pas avec le dos de la cuillère...
Le manga dessine aussi un portrait attachant de Mitsu et de son passé, dilué au fil des enquêtes de façon très intelligente. On pourrait craindre que ce manga en 2 tomes soit un peu léger, compte tenu de sa taille. Il n'en est rien et le récit est très dense.

Je reprends cette note trouvé sur Manga News qui vous éclairera un peu plus :
"Il faut savoir qu'au Japon, la presse n'a guère de parole tant le nombre de quotidiens est important et les informations qu'ils fournissent sont de piètre importance. En effet très souvent, les Shinbun ( ou Shimbun ) sont possédés par de grandes filiales dont les intentions ne sont guère la réelle information mais plutôt d'inonder le marché pour contrer le Kisha ( "clubs de journalistes indépendants ) qui eux ont servent plutôt d'entrave à la liberté de la presse en usant de la renommée de certains pour faire vendre. Seul les Shukanshi essaient tant bien que mal de révéler la réalité et d'offrir aux lecteurs des informations qui ne seraient pas contrôler par le gouvernement ou par diverses personnes influentes... En bref un grand système offrant aux plus gros de nouveaux bénéfices en étouffant pour la plupart du temps la réalité des faits et des politiciens véreux par exemple..."

"Journaliste" est vraiment un manga à ne pas rater, qui rappelle par ses critiques engagées "Say hello to Black Jack" dénonçant le système hospitalier japonais.
Un manga bien actuel, même pour nos sociétés occidentales où le pouvoir de la presse semble peu à peu muselé...









Note : *****





Editions Delcourt - 7,95€ le tome.



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6 septembre 2009 7 06 /09 /septembre /2009 16:50




Kanae tient un établissement de bains publics avec sa tante et son mari. Mais depuis quelques mois, son mari a disparu sans laisser de traces. Après une fermeture temporaire, Kanae décide de réouvrir les bains et de gérer seule l'entreprise. Un jeune homme, Hori, est alors envoyé ar le syndicat pour l'aider dans sa tâche.

Undercurrent est un manga tout en finesse qui traite de la détresse psychologique devant une disparition.
Kanae ignore ce qui a bien pu arriver à son mari. Elle s'interroge sur un départ volontaire éventuel dont elle serait responsable. Elle écoute et lit les compte-rendus d'accidents, cherchant une preuve qu'elle ne trouve pas. Le pire pour ceux qui restent est toujours de ne pas savoir...
" J'aimerais que vous me fassiez une promesse. Lorsque vous déciderez de nous quitter,ne partez pas sans rien dire"

L'arrivée un peu inopinée d'un détective va aussi lui faire comprendre qu'on ne connait pas toujours réellement bien nos proches. 
"Connaître quelqu'un, qu'est-ce que ça signifie" se demande-t'elle.
Kanae, elle-même, cache une blessure très forte qu'elle cache à ses proches. Hori, le jeune homme qu'elle a engagé, traine aussi un passé douloureux. Beaucoup de souffrances dans ces personnages qui cachent dans les profondeurs de leur être, un autre Moi. La signification du titre, qui nous est rappelé en guise de prologue, est le "courant sous-marin", le "sous-jacent", le "sous-entendu". Un titre qui reflète parfaitement l'état de chacun des personnages.

Le manga alterne entre l'enquête et l'attente sur la disparition du mari avec des passages très lents de silences et d'interogations des personnages. Le dessin, délicat et aérien, colle parfaitement à l'ambiance un peu mélancolique de l'histoire. Sabu, le grand-père parasite et gaffeur ainsi que le détective hors norme apportent cependant un peu de légèreté et d'humour à ce récit. La conclusion est suprenante et très interessante.

Un superbe manga pour adultes qui a obtenu le prix Asie ACBD 2009.

Et vous, connaissez-vous si bien vos proches ? ....






Note : *****






Editioons Kana, Made In - 12,50€

 

Challenge roaarrrPrix ACBD Asie 2009


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29 juillet 2009 3 29 /07 /juillet /2009 17:10









Kiriko Nananan, l'auteur de Blue,  nous donne une fois de plus en ces 18 saynetes, des instantanés féminins esquissés en traits fins et minimalistes. Peur de la solitude, blessures du passé, envie d'enfants, amours déçus : ce sont tous ces petits moments de tristesse, évanescents et fugaces, qui nous sont donnés à revivre ici.
Des histoires courtes, très courtes qui laissent d'ailleurs un sentiment d'inaboutissement et de frustration.
On regrettera aussi le trait plus grossier du dessin par rapport à ses précédents ouvrages, qui devient même parfois inexistant au profit de l'écriture. Ainsi, les pavés de textes viennent parfois remplacer complètement le dessin et peut décevoir le lecteur qui attendait plus de "bande dessinée".
Un graphisme qui, de toute manière, ne plaira pas à tout le monde.

Avis très mitigé, donc, quand on connaît la qualité de ces autres mangas. Dommage...

En tout cas, il s'agit d'une fille qui écrit pour les filles ! Les garçons y trouveront moins d'intérêt :)

Je vous conseillerais plutôt ces précédents one-shots, bien plus denses : "Blue" et "Strawberry Shortcakes", bien meilleurs à mon avis.

Note : **

Editions Casterman, Sakka - 12,50€
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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 23:37







Sanpei est un sexagénaire qui vient de devenir veuf. Invité par son fils Shiro à venir habiter chez lui, il tombe en rangeant ses affaires sur un carnet de bord tenu par sa femme où elle lui indique tous les petits trucs du quotidien qui vont lui être utile : comment recoudre un bouton, repasser une chemise, des recettes de cuisine, les gouts de sa petite-fille ...Etc.
Au début, très mal dégourdi dans son quotidien et avec sa famille, Sanpei devient le père et grand-père attentionné qu'il n'était pas.
Au fur et à mesure des anecdotes et des souvenirs où l'humour est présent par petites touches, on découvre le quotidien de la famille dans sa simplicité. Le personnage de Sanpeï s'étoffe et s'humanise jusqu'à suggérer une histoire d'amour très pudique.
Un dyptique poétique très touchant par l'auteur de "Le pays des cerisiers" et une collection "Made in" de chez Kana qui continue de nous trouver de belles perles !

Note : ****

Editions Kana, Made in - 10€ le tome
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 17:14






1893, Nouveau-Mexique. Un loup ,surnommé Lobo, et sa bande font d'énormes ravages dans les troupeaux malgré les nombreux Wolfers. Les cow boys tendent des pièges, en vain. Seton, un peintre naturaliste, se lance alors à sa poursuite en étudiant son comportement. Un duel à mort débute entre l'homme et l'animal.

Ernest Thompson Seton est un célèbre naturaliste américain de la fin du 19ème siècle. Celui-ci écrivit de nombreuses histoires basées dans la nature. On ne sera donc pas surpris que Taniguchi, grand défendeur de la terre se soit penché sur la vie sans concessions de cet homme.
Nous y retrouvons les beaux espaces, la glorification de la nature sauvage auquels le grand maître nous avait habitué dans ces précédentes oeuvres. Les paysages sont grandioses et le réalisme animalier très bien rendu, grace à un dessin très détaillé.
La fascination de Seton pour ce grand loup qui oscille entre désir de vaincre et refus de tuer une vie animale est parfaitement rendu et le lecteur partagera au plus profond cette ambivalence de l'homme, quitte à verser quelques larmes pour les plus sensibles.

Une fresque magnifique qui nous interroge sur la place de l'homme dans la nature qu'il veut modeler selon ses propres désirs.
J'ai adoré !!

Note : *****

Editions Kana, Made in - 15€ le tome.
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 17:07







Voici un nouveau recueil de nouvelles de Taniguchi qui nous emmène cette fois-ci dans le Grand Nord.
Dans chacune de ces histoires nous retrouverons l'homme confronté à une nature sauvage et hostile.

L’homme de la toundra : Partis chassés, deux chercheurs d’or – parmi lesquels Jack London – ne doivent leur salut qu’à l’intervention providentielle d’un vieil indien qui leur fait découvrir les mythes de son peuple…

Le grand ouest blanc : En Alaska, encore, deux hommes convoient un cercueil à travers les vastes déserts de neige. Leur traîneau et leurs chiens sont pris en chasse par des loups affamés.

Nos montagnes : Au Japon, cette fois, un chasseur d’ours en retraite, apprend que l’ours qui a tué son fils est de retour dans les parages…

Kaïyosé-Jima, l’île où accostent les coquillages : Alors qu’il était enfant et que ses parents venaient de divorcer, le narrateur trouve refuge au bord de la mer chez ses grands-parents. Là, il découvre la vie au grand air en compagnie de Yae-Chan, une fille plus âgée que lui, orpheline accueillie par ses aïeuls.

Les appartements de Shôkarô : Alors qu’il n’était encore qu’assistant mangaka, le narrateur vivait dans une ancienne maison de passe transformée en appartements. De son lit, il regardait le ciel par la fenêtre qui surplombait son lit…

Retour à la mer : Un spécialiste des cétacés s’aperçoit que Dick, une baleine à bosse qu’il suit depuis 8 ans, ne repart pas vers le sud à l’arrivée de l’hiver. Se dirigerait-elle vers le mystérieux « cimetière des baleines » ?
(résumés de BD sélection)

La nature, le shamanisme, la vie sauvage sont au coeur du recueil et ces récits sont comme toujours marqués par un profond respect de la vie animale.
Les dessins sont, comme toujours, superbes et criant de réalisme.
Taniguchi nous apprend ici à écouter et respecter la nature aussi cruelle soit-elle , et rend un bel hommage à Jack London dont il est question dans la 1ère histoire.

Note : ****

Editions Casterman, Sakka - 11,50€
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 17:00




Pour combattre le crime organisé mais aussi pour aider la politique en place, le gouvernement italien a pris une mesure extrême : créer une équipe de professionnelles de la gachette. Mesure dérangeante s'il en est car ces dernières sont des petites filles qui, après un accident (graves traumatismes moraux ou physiques), ont été génétiquement modifiées pour devenir des tueuses anti-terroristes surhumaines : les gunslinger girls. Henrietta, qui a vu mourir toute sa famille et a été violée toute la nuit, ne songe plus qu'au suicide. C'est elle que va choisir José pour devenir "son arme".  Il devra assurer son apprentissage et en sera responsable. Henrietta rejoint l'organisation et c'est à travers elle que nous allons découvrir son fonctionnement.

Toutes dirigées par des mentors, leur dévouement total obtenu par lavage de cerveau n'exclue pas les nombreuses interrogations sur leur statut et leurs identités.
Ce sont, en effet, des personnages très ambivalents qui oscillent entre leur naiveté de petites filles, les interrogations sur leurs sentiments ambigüs envers leurs mentors et la dureté, violence et froideur de leurs actes guerriers.
On pourra voir ici une critique des "enfants-soldats" et une charge anti-militarisme. Personne n'est strictement coupable ou innocent dans ce manga non manichéen.

Un scénario très fort où les relations complexes  entre les instructeurs et leurs "armes", la violence, la réflexion pessimiste sur la condition de l'etre humain en font un manga sombre à réserver aux lecteurs avertis.

Note : *****

Editions Asuka - 8,50€ le tome.
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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 16:43





Le pays des cerisiers est une histoire courte en 3 parties sur la difficulté de vivre apres le drame d'Hiroshima.
Dans la 1ère partie, nous sommes en 1955 et Minami, une jeune couturière, a perdu plusieurs membres de sa famille à cause de la bombe atomique. Nous allons suivre son quotidien et sa vie tranquille et découvrir que 10 ans après, les blessures physiques et psychologiques sont toujours douloureuses.
Dans la 2ème partie, c'est la petite Nanami que nous suivrons 30 ans plus tard. Le lien avec Minami sera fait petit à petit.
Enfin, dans la dernière partie contemporaine, nous retrouverons Nanami adulte dans un Hiroshima toujours traumatisé par la bombe et ses effets invisibles sur la population.

L'auteur, née à hiroshima en 1964, connaît bien son sujet. Elle a su transmettre par petites touches l'atmosphère de la ville, la peur irraisonnée des victimes de la bombe et le lent poison qui dévore de l'intérieur la population. 
Un récit d'une forte sensibilité et d'émotion pure qui bouleverse par son universalité mais aussi un beau message d'espoir qui accompagne la nécessité de se reconstruire et le devoir de mémoire, souvent oublié par des japonais soucieux de ne plus penser à cette période fatale.


Note : ***** 


Editions Kana, Made In - 10€

 

Challenge roaarrrPrix Tezuka 2005

Prix japan expo 2007


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11 juin 2009 4 11 /06 /juin /2009 16:22





1914. Un jeune homme, contraint de renoncer à ses études de musique pour des raisons financières, décide de devenir professeur dans une école d'aveugles et de sourds-muets. Alors qu'il s'attache à un enfant violent ne sachant pas communiquer, il découvre la difficulté de vivre dans le monde du silence et les problèmes rencontrés devant l'incompréhension et le rejet de la société. Takahashi va alors s'investir complètement dans l'éducation des jeunes sourds.

Nous allons découvrir ici l'histoire passionnante des sourds au Japon et l'évolution de l'apprentissage de la langue des signes. Très bien documenté et s'inspirant de la vie réel du fameux Takahashi, l'auteur va s'attacher à nous montrer les difficultés liés à cet handicap. Les sourds considérés comme anormaux ou débiles sont abandonnés ou battus par leurs parents, ignorants qu'un autre mode de communication peut être possible.
Nous assisterons au débat qui opposeront les défenseurs de la méthode oraliste à ceux de la méthode gestuelle.
La relation privilégiée entre Takahashi et le jeune sourd sera particulièrement émouvante par le traitement riche en subtilité et en sentiments de l'auteur.

De plus, le récit est aussi une description historique de l'époque où les soulèvements populaires entre riches et pauvres se multiplient : les paysans sont exploités, l'état favorise les plus riches et peu à peu les communistes étendent leur influence. Une discrimination des minorités qui fait aussi un parallèle avec celles dont souffrent les sourds.
 
Un manga très instructif où le lecteur trouvera de nombreuses références bibliographiques pour complèter sa découverte. Un récit fort et fascinant qui milite pour la langue des signes et une éducation adaptée à chacun.


Note : *****

Editions Kankô - 11€

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Humeur

Le 26 Août 2013 :
Le grenier de choco n'est plus...
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