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7 avril 2012 6 07 /04 /avril /2012 07:00

 

histoire-des-3-adolf-t1-01.jpghistoire-des-3-adolf-t2-01.jpgAoût 1936 : les jeux olympiques battent leur plein à Berlin. Le journaliste japonais Soheï Togué est dépêché sur les lieux. Il compte en profiter pour retrouver son jeune frère, étudiant en Allemagne. Avant leurs retrouvailles, ce dernier prévient Togué qu'il a des documents extrêmement importants à lui transmettre qui remettraient en cause la place d'Adolf Hitler. Mais quand Soheï se présente avec retard au RDV, c'est le cadavre de son frère qu'il découvre. Il alerte la police qui prend en charge le corps mais découvre bientôt qu'elle va tout faire pour effacer toutes traces de passage de son frère. Enquêtant alors sur ces fameux documents compromettants, c'est à son tour d'être menacé par la police et les services secrets.

Parallèlement, nous découvrons l'existence de 2 jeunes garçons qui vivent au Japon : Adolf Kaufmann et Adolf Kamil. Si l'amitié et le même prénom les rapprochent, leur origine différente (l'un est juif tandis que l'autre est allemand pure souche) est un frein à leurs relations. Se jurant une fidélité à tout épreuve, les 2 enfants doivent faire face à la pression des adultes qui refusent de les voir se côtoyer. Bientôt, Adolf Kaufmann, fils d'un haut dignitaire des nazis, va être envoyé contre son gré dans les jeunesses hitlériennes.

 

Osamu Tezuka, un des grands maîtres et précurseurs du manga, livre ici une grande fresque historique qui entraîne le lecteur dans la période d'avant-guerre qui voit la montée du nazisme puis dans les années tourmentées de la seconde guerre mondiale. Il adopte un angle original en proposant en parallèle un point de vue allemand et japonais sur la politique nazie et le conflit qui se prépare. En s'appuyant sur la rumeur des origines juives d'Hitler, il dénonce habilement l'intransigeance allemande, le racisme plus ou moins avoués de certains allemands, l'embrigadement des enfants mais aussi il réussit à mettre en relief le soutien du Japon envers l'Allemagne et son implication dans la guerre qui est loin d'être anodine. Le Japon envahit d'ailleurs la Chine en 1938 et met en place sa propre politique d'expansion d'un État où bientôt la critique devient impossible.

Mais loin d'être un simple récit historique, Tezuka donne un parfum d'aventure à son histoire qui suit à la trace le journaliste Togué qui va avoir fort à faire pour sauver sa peau et découvrir les meurtriers de son frère. Accablé de coups du sort le plus souvent provoqués par ceux qui sont à ses trousses,il trouve néanmoins sur sa route de bonnes âmes charitables qui lui donneront un coup de main pour ses recherches ou sa simple survie. Des personnages qui font d'ailleurs habilement le lien avec nos deux jeunes garçons que nous continuerons à suivre ponctuellement.

Aussi, la construction s'avère particulièrement intelligente, dynamique et ponctuée de nombreux rebondissements qui atténue la longueur de l'histoire de plus de 1000 pages pour sa totalité !

On retrouve d'ailleurs le même dynamisme dans le trait caractéristique de Tezuka. Son dessin est très vif, exprimant à l'excès la rapidité des actions, accentuant les émotions et les expressions des personnages, n'hésitant pas à recourir à l'exagération des mouvements et à la caricature. C'est néanmoins un dessin très efficace qui se laisse appréhender facilement.

 

L'histoire des 3 Adolf est donc un très grand manga qui reste toujours autant d'actualité et dénote de l'engagement de l'auteur contre toute forme de guerre qu'elle quel soit. Si Hitler a disparu, les haines raciales sont toujours de notre monde et Tezuka décrypte ici avec succès le mécanisme de rejet qui peut toucher certains. Mais loin d'être une oeuvre sombre, l'auteur réussit le tour de force de proposer une histoire divertissante qui fait parfois même preuve d'humour, tout en abordant de façon frontale des thèmes forts et difficiles. A travers l'histoire de Togué et de ses recherches, à travers l'amitié des 2 Adolfs dont on s'interrogera bien évidemment sur la longévité, Tezuka retrace l'histoire des hommes, de leur condition, oscillant entre haine, amour et amitié.

Moi qui, je l'avoue, ne suis habituellement que peu sensible à cet auteur dont je trouve le dessin quelque peu daté, je me suis plongée dans cette histoire avec bonheur et vous la recommande !

 

 

D'autres avis :

Oliv' - Lunch et Badelel - Du9 -

 

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 Titre : L'histoire des 3 Adolf

Auteur : Osamu Tezuka

Editeur : Tonkam

Parution : Mai 2008 / Août 2008 (réédition version luxe)

    288 / 224 pages 

Prix : 19,90€ le tome (4 volumes) 


 

 

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 07:00

memoire-de-l-eau-t1-01.jpgMarion et sa mère Caroline emménage dans une vieille maison de famille située au bord d'une falaise. La vue est superbe et donne sur le phare situé sur l'île d'en face. Les 2 filles prennent peu à peu leurs marques. Caroline trouve du travail et sympathise avec les locaux tandis que Marion explore les environs et remarque la présence récurrente d'étonnantes sculptures de pierre.

 

C'est dans l'espoir de commencer une nouvelle vie que Caroline est revenue dans le village (breton ?) de son enfance où elle a vécue jusqu'à l'âge de 4 ans. Si ses souvenirs de petite fille sont quasiment effaçés, il lui reste comme point d'attache cette maison léguée par sa mère et les souvenirs que les voisins ne manquent pas de partager avec elle. Nous découvrons peu à peu l'histoire familiale, le destin de ses parents et la raison de sa venue. Caroline cherche tout simplement à retrouver un équilibre qui semble bien accessible dans ce petit village tranquille. L'ambiance est bon enfant et les gens sont chaleureux. 

Marion, de son côté, est une adolescente enthousiaste et curieuse qui ne semble pas affectée par les aléas familiaux. Elle profite de ce retour aux sources pour questionner les habitants sur ses grands-parents qu'elle n'a pas connu, en particulier le grand-père, marin pris par la mer. Elle coure le village, profite de la plage, explore les cavernes en bravant les interdits et en oubliant le danger qui se rappellera à elle. De ses excursions, elle rapporte beaucoup de questions liées à ces étranges visages de pierre qu'elle a croisé à plusieurs reprises dans le village, et même en photo derrière son grand-père. Quelle signification ont-elles ? Qui est ce vieux bonhomme pas commode qui habite le phare et possède un livre ayant pour emblème ce même visage ? Le mystère s'épaissit peu à peu.

 

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Cette courte histoire qui sera en 2 tomes propose dans ce premier volume une intéressante mise en bouche.

C'est l'été, l'atmosphère est lumineuse. On prend le temps de vivre et de profiter de la vie. Pourtant, on sent malgré tout que quelque chose rode. Il y a ces sculptures effrayantes, il y a cette vague de poissons morts. Marion semble toucher du doigt un mystère qui la dépasse et que sa curiosité va pousser à enquêter. Il se passe assez peu de choses finalement et l'histoire se met tout juste en place. On devine qu'une légende se cache derrière tout ça mais nous n'en savons pas plus pour le moment. Si j'ai apprécié ce premier tome, je m'interroge tout de meme sur la suite et fin qui va lui être donné. Comment developper et conclure ce récit avec un seul volume à venir ? Je crains de rester sur ma faim tant l'histoire ne semble pas avoir encore pris toute son ampleur. Une bonne surprise est peut-être à venir !

Pour le moment, il faudra se contenter de ce que l'intrigue nous offre et du dessin à la tonalité naïve. Les traits des personnages sont arrondis, les décors sont brossés de manière légère et simple. La palette des couleurs se veut variés tout en restant dans des tonalités assez douces. ON remarquera cependant des pages notoires qui utilisent une variété de bleus et de noir particulièrement réussis.

 

La mémoire de l'eau est une histoire bien ancrée dans le réel qui, toutefois, ménage un certain suspense et ne nous laisse pas à l'abri d'une touche de fantastique légendaire. Espérons, avec ses personnages attachants et sa touche de mystère, que cette série poursuive sur la lignée des belles promesses que cette introduction nous offre ! Une histoire accessible au plus grand nombre, à découvrir donc !

 

A noter :

Le 2ème tome sortira le 1er Juin.


memoire-de-l-eau-t1-04.jpgmemoire-de-l-eau-t1-02.jpgmemoire-de-l-eau-t1-03.jpg

 


 Titre : La mémoire de l'eau, tome 1

Dessinateur : Valérie Vernay

Scénariste : Mathieu Reynès

Editeur : Dargaud

Date de parution : Avril 2012

48 Pages

Prix : 12€




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5 avril 2012 4 05 /04 /avril /2012 12:35

Choco Shoot 01

Lecteurs photographes ,

 

En attendant que je prenne le temps de publier mon billet avec vos photos Home Sweet Home...

Voici venu le temps de vous donner le nouveau thème photo pour ce Chocoshoot du mois d'Avril !

 

Je vous propose cette fois-ci :

 

Passage du temps

 

J'espère que ce thème réveillera votre créativité et que vous serez encore nombreux à participer !

 

Vous avez donc jusqu'au dimanche 29 Avril pour m'envoyer vos photos à cette adresse :

  grenierdechoco@gmail.com

Pensez à réduire le poids de la photo (moins de 1 Mo) et accessoirement à lui donner un titre !

Pour rappel, les modalités de participation sont ici.

 

 


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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 07:00

Poussiere-des-aieux-01.jpgAprès 20 ans d'absence, Eusebio Ramirez a décidé de retourner dans son petit village mexicain d'origine, Oaxaca. Il espère bien renouer avec la famille Rojas mais lors de son arrivée, qui coïncide avec le jour des morts, il apprend la mort du jeune Benito Rojas. Ce nouveau drame chez les Rojas le fait fuir à nouveau et c'est désormais par l'intermédiaire d'une lettre qu'il va se confier à sa mère Consuelo.

 

Éblouissant album qui nous emmène au coeur de la culture mexicaine et plus particulièrement des rites et de la tradition funéraire !

Eusébio est gardien d'un musée de masques. Son retour à Oaxaca reveille bien des souvenirs. Tous ses anciens amis sont morts désormais et la famille Rojas a eu son lot de décès. Incapable d'affronter cette ancienne famille dont il a été si proche et qu'il considère comme sienne, il se confiera dans une longue lettre. Et cette lettre qui est donné à lire au lecteur. Eusebio sera donc le narrateur de cette histoire. De l'histoire familiale des Rojas que nous suivrons par delà les générations et les époques, en découvrant les destins tragiques de ses descendants, du héros de la révolution mexicaine au petit Benito. Nous découvrirons Dolores et Candelario qui furent aussi présents que des parents. Puis Eusébio évoquera le mariage de Victor et Esperanza, chamboulé par le goût de Victor pour les hommes, avant d'arriver à la mort accidentelle du petit Bénito. On fera également un détour vers José Guadalupe Reyes, un créateur de masques mystérieusement disparu tandis que nous pénètrerons dans l'histoire du musée des masques tenu par Eusébio.

 

Mais ce portait de famille est surtout prétexte à un véritable hommage à la culture mexicaine. Les mexicains apportent une grande place et importance à la mort dans leur quotidien. Les rites funéraires sont fort présents et les morts continuent d'avoir leur place dans leur famille même après leur disparition. L'imagerie mexicaine se nourrit d'ailleurs particulièrement d'images et de représentations macabres qui sont liés à un caractère festif, contrairement à l'occident : squelettes, cranes en sucre, masques funéraires, pique-nique au cimetière, etc... Ici, la mort ne fait pas peur et la regarder en face permet en plus aux vivants d'affronter les questionnements existentiels avec plus de recul. 

 

" Au Mexique, explique l’auteur dans son avant-propos, la mort a une telle présence que non seulement la plus grande et la plus importante fête annuelle lui est consacrée mais aussi qu’on lui fait une bonne place dans la vie quotidienne. (…) Celui qui cherche sur les marchés, au musée ou même dans la rue sera vite comblé : squelettes, têtes de mort et symbolique mortuaire se trouvent partout. La Catrina de José Guadalupe Posada, la dame-squelette décadente au chapeau de fleurs, est aujourd’hui tellement ancrée dans l’art populaire que beaucoup ignorent même le nom de son créateur "


La narration se fait floue, oscillant entre souvenirs, rêves et cauchemars, affichant par moment une vision fantasmagorique où les squelettes s'animent et se mélangent aux vivants dans une ronde infernale.

 

Le plus incroyable dans cet album, c'est la prouesse graphique graphique dont fait preuve l'auteur (d'origine espagnole). A la suite de plusieurs séjours au Mexique, Félix Pestemer s'est inspiré de la tradition muralisme (grandes fresques murales réalisées dans un style naïf, célébrant à son origine, la gloire de la révolution mexicaine) pour nous offrir ces planches entièrement réalisées au crayon.

Vous découvrirez donc des pages luxuriantes, chatoyantes, surchargées de décor et de détails. Alternant couleurs (douces) à profusion avec quelques planches en tons sépia qui symbolisent le passé et les souvenirs, c'est un véritable déchainement artistique qui englobe dans chacune de ses pages des renvois aux rites funéraires. Ne cherchez pas d'endroit nu : il n'y en a pas ! Et c'est ce qui fait tout l'intérêt de cet ouvrage hors-norme qui dépasse les canons habituels. 

 

La poussière des aïeux est un ouvrage qui s'inscrit véritablement dans la tradition mexicaine. Entre histoire du Mexique, vie quotidienne d'une famille et sublimation de la tradition funéraire, l'album nous rappelle surtout la valeur de la mémoire et l'importance des morts, signifiant clairement que seuls les souvenirs des vivants gardent en vie les disparus, et que tant que nous célèbrons leur souvenir, leur esprit continueront de vivre à travers les siècles.

 

 

J'invite ceux qui n'ont pas peur d'un choc graphique à se pencher sur ce formidable album

pour lequel j'ai eu un gros gros coup de coeur !

 

 

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 Titre : La poussière des aïeux

Auteur : Félix Pestemer

Editeur : ACtes Sud / L'an 2

Parution : Janvier 2012

    87 pages 

Prix : 23,20€


 

bd du mercredi

 

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3 avril 2012 2 03 /04 /avril /2012 19:54

10 jours japonais

 

 

Les 10 jours japonais se sont terminés la semaine dernière et je voudrais remercier chaleureusement tous ceux qui y ont contribués ! Vous avez été nombreux à me rejoindre et je suis ravie de voir que cette thématique japonaise vous autant intéressé que moi  !

 

En attendant de relancer une nouvelle session (dans les mois à venir),

je vous invite à (re) découvrir les  articles de cette dizaine thématique :

 

 En Littérature japonaise :

 

- Hélène évoque "Les petits contes de printemps" de Soseki

- Ankya a attaqué "Tsubaki", de Shimazaki

- Anne vous parle de "Kosaburo, 1945", un roman français situé au Japon

- Kathel part sur les traces de "Celle de l'autre rive"

- Anis lit Murakami Ryu et sa Kyoko

- Ankya a lu Hamaguri, de Shimazaki

- Soukee a lu La brokante Nakano

- Choco : Seins et oeufs,  Mieko Kawakami

- Mango s'est plongé dans Les abeilles, de Ogawa

- Unchocolatdansmonroman est parti découvri Kitano et son Boy

- The Bursar a lu Parade, de Yoshida

- Ambroisie a lu La mort de radiguet, de Mishima

- Anis a lu Appel du pied, de Wataya

- Jérome a lu à son tour Seins et oeufs

- Loula poursuit 1Q84

- Choco : Arrachez les bourgeons, tuez les enfants, de Kenzaburo Ôé

- Hélène a lu Le coupeur de roseaux, de Tanizaki

- Touloulou s'est lancé dans Les années douces

- Unchocolatdansmonroman s'est émue avec Les années douces, de Kawakami

- Manu s'est offert Le bureau des chats

- Choco : Le temple des oies sauvages

- Jérome a lu Boy, de Kitano

- Clara a lu le roman inachevé de Kawabata

- Catherine évoque la présence de Kenzaburo Ôé au salon du livre

- Emmyne s'est offerte Mitsuka, de Shimazaki

- Unchocolatdansmonroman a lu le sublime Les belles endormies, de Kawabata

- Manu a découvert la tombe des lucioles

- Anne présente Mitsuba, de Shimazaki

 

En poésie :

 

- Emmyne poursuit ses haikus avec ceux du temps présent

- Emmyne continue de nous ravir avec ses haikus.

 

En Jeunesse :

 

- Tiphanya a lu La maison en petits cubes

- Jérome s'adresse à la jeunesse avec La maison en petits cubes

- Emmyne nous parle du conte Ce qui arriva à monsieur et madame Kintaro

- Unchocolatdansmonroman pense aux enfants avec Le bonhomme Kamishibai

- Chez Jérome, c'est raviolis !

- Tiphanya découvre Mes images du Japon

- Unchocolatdansmonroman découvre Le kimono blanc

- Tiphanya a découvert Le tricycle de Shinichi

- Jérome a lu Gamba et les rats aventuriers


En manga / BD :

 

- Jérome vous présente le manga "Jintarô, le caïd de Shinjuku"

- Loula plonge dans le manga "Alice au royaume de coeur"

- Ambroisie part sur le manga "Shinobi Life"

- The Bursar vous plonge dans les bains japonais et romains avec "Thermae Romae"

- Choco : Les monstres de Mayuko, de Marie Caillou

- Jérôme vous plonge à son tour dans les bains du manga Therma Romae

- Oliv' a lu Une vie dans les marges, de Tatsumi

- Hélène se balade avec Taniguchi et son Furari

- Mango découvre le pavillon des hommes

- Unchocolatdans mon roman présente le manga Oishinbo

- Jérome a lu le très bon manga Soldats de sable

- Tiphanya attaque la série Switch Girl en manga

- Ambroisie pousuit le manga Shinobi life

- The Bursar a attaqué le manga Princesse Jellyfish

- Merquin découvre le manga 20th Century boys

- Choco : le manga Nanja Monja

- Ambroisie continue sa lecture de Shinobi life

- The Bursar a attaqué le manga Bamboo Blade

- Choco : le manga Bonne nuit Punpun

- Sharon attaque le manga Alice 19th

- Hélène s'est plongé dans le Japon de 17 dessinateurs.

- Loula termine sa lecture de Nanja Monja

- Ambroisie a lu Le chateau ambulant

- Sharon s'attaque au manga Nana

- Ambroisie a lu Japon, 1 an après

 

En récits de voyage :

 

- Soukee voyage avec Lafcadio Hearn

- Choco : Sélection de carnets de voyage au Japon

- Tiphanya voyage avec Japon, itinéraires de voyageurs

- Tiphanya part en voyage avec Sumimasen

 

En Culture japonaise :


- Unchocolatdansmonroman voyage au pays du thé

- Catherine vous explique l'art du Kirigami

- Unchocolatdansmonroman part en cuisine avec les bentos

- Loula nous fait découvrir le monde du thé

- Merquin nous présente la fête des enfants, Koinobori

- Ankya s'essaie aux jeux télévisés japonais

- Ankya a suivi les pas d'une japonaise en France avec Nâââde ?!

- Merquin nous parle des furoshiki

- Merquin évoque la spécificité de l'arc en ciel japonais

 

En photo :

 

- Choco : la photographe japonaise Kanako Sasaki

- Kathel vous présente également une photographe japonaise !

- Choco : Jardin japonais Albert Kahn

- Merquin a ouvert La lumière de Tokyo

- Ankya a interviewé David Michaud, auteur de livres de photos sur le Japon

 

En peinture :

 

- Merquin s'est penché sur les cent vues d'Edo de Hiroshige

- Mango nous fait découvrir le peintre Yorosu Tetsugoro

- Unchocolatdansmonroman nous fait découvrir le peintre Yoshitomo Nara

- Mango nous présente un peintre qui a peint sur le Japon

 

Divers :

 

- Choco : Instantanés japonais au salon du livre

- Tiphanya vous propose sa petite bibliographie japonaise

- Catherine est allée voir du côté des chats

- ANkya vous parle d'un chat célèbre au Japon

- Unchocolatdansmonroman s'est offert un beau film de Kurosawa, Rhapsodie en Août

- Merquin s'intéresse à la couture japonaise

- Catherine présente son salon du livre japonais

- Choco : Concours littérature japonaise

 


Vous constaterez par vous même que la dizaine fut riche et variée !

Si vous voulez retrouver le récapitulatif, jour par jour, c'est ICI

 

Encore un grand merci à vous tous d'avoir animé ces dix jours !

J'attends désormais vos participations pour le concours vous permettant de gagner un roman de Murakami Ryu ( Seulement 2 participations pour le moment !)

 


 


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1 avril 2012 7 01 /04 /avril /2012 13:37

 

jardin albert kahn 02

Jardin Albert Kahn, Paris - Février 2012

 

 

Les dimanches en photos sont aussi chez : 

Tiphanie, Choupynette, Fleur, Liliba, SeriaLecteur, Margotte, Estellecalim.

 


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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 21:10

 

love-pop.jpg11ème et dernier jour de cette dizaine japonaise :

(oui, je ne sais pas compter ^^)

 

Pour clôturer en beauté ce petit défi que vous avez été nombreux à suivre,

je vous propose aujourd'hui un petit concours qui peut vous permettre de gagner un roman japonais.

 

L'ouvrage mis en jeu est un titre de Murakami Ryu :

Love and Pop

édité chez Picquier poche. 

dont j'avais parlé au tout début du blog dans une critique fort mince... mais passons !

 

 

Pour participer, il vous suffit de répondre aux 10 questions suivantes

et de m'envoyer vos réponses à cette adresse :

grenierdechoco@gmail.com

avant la date limite du samedi 7 Avril, 23h59.

Attention, le concours est réservé aux personnes qui ont déjà commentés sur ce blog.

 

La question subsidiaire 10 départagera ceux qui auront donnés les bonnes réponses !

Je choisirais parmi les bonnes réponses celui qui m'aura proposé le titre le plus tentant !

(Essayer de taper dans un titre que je ne l'ai pas lu, ou du moins pas chroniqué !)

 

Bonne chance à vous tous !


 

 

Questionnaire :

 

1 - Donnez moi le nom des deux auteurs japonais qui ont obtenu un Prix Nobel de Littérature.

 

2 - Quel écrivain japonais s'est suicidé en se faisant seppuku, en 1970 ?

 

3 -  Qui est la plus jeune lauréate du prix Akutagawa ?

 

4 - Un auteur ET cinéaste japonais est présent dans cette dizaine japonaise ? De qui s'agit-il ? 

 

5 - Donnez-moi le nom d'un Yokaï.

 

6 - Quel animal retrouve-t'on régulièrement dans les romans japonais ?

 

7- Jiro Taniguchi a adapté un roman en manga. Lequel ?

 

8- Quel participant s'est essayé à la cuisine japonaise ?

 

9- Citez-moi un haiku de votre choix.

 

Et la question bonus :

10 - Conseillez-moi un titre sur la thématique du Japon ! (roman, manga, essai, voyage,...)

 


 

Toutes les questions se réfèrent à un article publié dans le cadre des 10 jours japonais.

Il vous suffit d'avoir été attentif et/ou de faire quelques recherches dans le récapitulatif ou sur google !

 

 

10 jours japonais

 

Jour 11

Voici les derniers billets du jour des participants :

 

- Emmyne s'est penchée sur Mitsuba, de Shimazaki

- Unchocolatdansmonroman a lu le sublime Les belles endormies, de Kawabata

- Ankya a interviewé David Michaud, auteur de livres de photos sur le Japon

- Jérome a lu Gamba et les rats aventuriers

- Manu a découvert la tombe des lucioles

- Ambroisie a lu Japon, 1 an après

- Anne présente Mitsuba, de Shimazaki

 


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28 mars 2012 3 28 /03 /mars /2012 23:55

bonne-nuit-punpun-t1-01.jpgbonne-nuit-punpun-t2-01.jpgPunpun est un jeune garçon de 13 ans qui mène une vie tout à fait ordinaire entre l'école et les copains. Mais quand Aiko débarque dans sa classe comme nouvelle élève, Punpun tombe amoureux tout de suite. Ils sympathisent rapidement mais le comportement et les promesses que la jeune fille lui impose font peur à Punpun. Malheureusement, c'est la vie familiale du jeune garçon qui va bientôt être perturbé. Sa mère est à l'hôpital victime d'un "accident" tandis que son père a quitté le domicile. C'est désormais son oncle Yuichi qui va s'occuper de lui.

 

Formidable manga qui se cache derrière ses couvertures colorées et énigmatiques ! Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas ici d'un manga pour enfant mais plutôt d'une chronique de vie pour adultes.

Inio Asano restitue ici cette période entre enfance et adolescence à travers la vie de Punpun que l'on voit mûrir au fil des pages. Jeune garçon naïf, Punpun est témoin du jeu des adultes qu'il ne comprend pas toujours mais dont il perçoit le malaise. Perturbé par l'absence de ses parents, par le mensonge qui entoure les faits et gestes des grands, perturbé par cet amour naissant qu'il a dû mal à gérer, Punpun hésite constamment sur la conduite à tenir. Ce sont les débuts de la sexualité avec les magazines et revues porno qu'on se refile entre copains avant de découvrir que la cervelle peut jaillir de son petit zizi ! Ce sont les premiers émois amoureux qui vous font promettre les choses les plus extrêmes. C'est le dur choix à faire entre les copains et l'amoureuse. La vie n'est pas tendre avec Punpun qui éprouve bien des difficultés à devenir adulte et à trouver sa place.

Les adultes, parlons-en. Ils sont loin ici d'avoir une image positive... Le père bat sa femme et s'enfuit de la maison. La mère tente de se suicider lors de son séjour à l'hôpital. L'oncle est au chômage et lui parle d'un dieu funky à qui on peut tout demander pour mieux s'emporter sur la religion plus loin. Une autre mère oblige sa fille à l'accompagner au démarchage en porte à porte pour la secte auquelle elle appartient. Plus loin, c'est un meurtrier qui a assassiné sa famille qui fera son apparition, etc... Les autres adultes ont tous une attitude extrême et exagéré au possible qui ne fait qu'accentuer l'absurdité de leur inquiétant comportement.

Bref, à travers cette petite chronique quotidienne, l'auteur n'hésite pas à égratigner la société japonaise dont il dénonce les excès et les artifices.

 

Graphiquement, l'auteur a fait preuve d'une réelle inventivité et de renouvellement en donnant à son personnage principal l'apparence d'un poussin, grossièrement dessiné. Ainsi, Punpun et toute sa famille sont peints sous les traits de curieux volatiles qui ne semblent pas à leur place dans ce manga (dans cette société japonaise ?) Autre particularité : vous ne verrez jamais Punpun parler. Les pensées et paroles du héros sont constamment rapportés par ses interlocuteurs ou devinable par le contexte. Un étrange parti-pris donc qui peut déstabiliser au début mais qui s'assimile très rapidement et qui n'élimine pas pour autant une large palette de sentiment.

Les adultes ont souvent des visages grimaçants, des traits fortement caricaturés tandis que la petite Eiko est synonyme de douceur et beauté.

 

Vous l'aurez compris, Bonne nuit Punpun est un manga profondément humain qui s'arrête sur les individus, leur place dans la société, sur le malaise de l'adolescence de manière tout à fait subtile et douce-amère. Oscillant entre tristesse et petites joies éphèmeres, entre fraicheur enfantine et interrogations tourmentées, le récit s'épanouit avec richesse autour de la figure de Punpun. Loin d'être très sombre pourtant, l'histoire ménage des passages plus enlevés où l'humour a aussi sa place. Un humour typiquement japonais qui fait naître sous la plume de l'auteur des situations totalement improbables avec des adultes complètement barrés, ce qui donne un contrepoint intéressant à des thématiques plus difficiles.

C'est donc une série plus que prometteuse dont il s'agit ici puisqu'elle est déjà de haut niveau, une histoire au long cours (8 tomes à ce jour au Japon) qui nous permettra de suivre dans le temps le jeune Punpun (2 ans s'écoule dans les 2 premiers tomes). 

 

Une oeuvre véritable profonde et touchante pour moi, un vrai coup de coeur !


 

D'autres avis :

Bulles et onomatopées - Yvan, tome 1 et tome 2 - Lili galipette -

 

 

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 Titre : Bonne nuit Punpun

Auteur : Inio Asano

Editeur : Kana, Big Kana

Parution : Février 2012

    224 pages 

Prix : 7,45€ le tome


 

 

bd du mercredi

Chez Mango

 

Challenge Dragon de Feu

 

 

10 jours japonais

 

Jour 9 :

A découvrir chez les autres :

 

- Unchocolatdansmonroman s'est émue avec Les années douces, de Kawakami

- Sharon attaque le manga Alice 19th

- Tiphanya a découvert Le tricycle de Shinichi

- Ankya a suivi les pas d'une japonaise en France avec Nâââde ?!

- Hélène s'est plongé dans le Japon de 17 dessinateurs.

- Catherine présente son salon du livre japonais

- Loula termine sa lecture de Nanja Monja

- Manu s'est offert Le bureau des chats

- Ambroisie a lu Le chateau ambulant

 


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27 mars 2012 2 27 /03 /mars /2012 23:50

nanja-monja t1 01Nanja-Monja-t2-01.jpgDepuis la mort de son grand-père, Taro vit seul dans le petit village d'Hananoki. Son passe-temps : observer les étoiles depuis sa lunette astronomique. Mais un soir, alors qu'il observe le Nanja Monja, immense arbre sacré du village, il est témoin de la chute d'une jeune fille lors de son ascension. Alors qu'il se précipite pour lui porter secours, il ne découvre à son arrivée que des vêtements vides au pied de l'arbre. Le policier du village enquête sur la disparition de cette dernière tandis que Taro découvre bientôt dans sa maison une petite fille miniature qui se cache dans ses placards.

 

Voilà une charmante histoire qui ravira les adeptes de Miyazaki !

Prenant place dans un petit village tranquille et bucolique où chacun se connaît, Nanja Monja se révèle plein de fraîcheur et de douce féerie. Les habitants du village que l'on découvre peu à peu sont d'une simplicité désarmante et tous semblent d'une grande douceur et bonté. Il y a le meilleur ami d'enfance de Taro prêt à tout pour aider son ami, il y a Michiko qui semble secrètement amoureuse de Taro, il y a le groupe des anciens qui abreuvent le jeune garçon de victuailles et tentent de l'aider depuis la mort du papy et le sympathique policier ventripotent un peu trop bavard.

Rien ne semble donc altérer la quiétude du lieu, excepté cette étrange disparition. Sora, la disparue, va atterrir en version minipousse chez Taro qui se décide à la protéger et à l'aider à retrouver un médaillon un peu particulier dont vous découvrirez le pouvoir dans le tome 2. Obligée de se cacher, Sora dont la petitesse est parfois un frein à leur recherche, va finir par se perdre, obnubilé par l'idée de retrouver son précieux bijou. Mais heureusement, d'étranges petits hommes veillent cachés dans des peaux de grenouilles...

 

Vous l'avez compris, il sera question dans cette histoire d'un étrange petit peuple miniature lié au Nanja Monja, l'arbre sacré du village. L'ambiance oscille entre réalisme campagnard empreint de douceur et magie mystérieuse liée aux esprits de la forêt. Un très beau mélange qu'on ne manquera de rapprocher d'Arrietty, par exemple. Sans être un manga d'action, Nanja Monja possède sa part d'aventure et de suspense. Le scénario avance intelligemment et ménage sa part de mystère en ne donnant pas toutes les réponses tout de suite.

Le dessin quant à lui est simple et léger, ce qui le rend accessible à un vaste public même jeune. Les personnages sont très expressifs et les décors soignés.


J'ai eu pour ma part un petit coup de coeur pour ce titre enchanteur qui change des mangas bourrins destinés aux ados en manque d'action fantastique. Ici, douceur, mystère et poésie suffisent à qualifier ce titre qui mérite largement qu'on s'y arrête. C'est une vraie petite perle qui nous rappelle ces contes et légendes d'autrefois peuplés de créatures mystérieuses et renvoit au lien avec la nature qu'on retrouve beaucoup dans la culture japonaise.

A découvrir sans tarder donc !

 

 

D'autres avis :

Loula qui a porté mon attention sur cette série -

 

 

nanja-monja-t1-02.jpg

 

nanja-monja-t1-03.jpg

 

 

 


 Titre : Nanja Monja

Auteur : ITO Shizuka

Editeur : Glénat

Parution : Janvier 2011 (T.1) / Mars 2011 (T.2)

    238 / 192 pages 

Prix : 7,50€ le tome


 

Challenge Dragon de Feu

 

10 jours japonais

 

Jour 8

(avec un peu de retard...)

 

Vous pouvez découvrir ce mardi chez les autres participants :

 

- Mango nous fait découvrir le peintre Yorosu Tetsugoro

- Ambroisie continue sa lecture de Shinobi life

- The Bursar a attaqué le manga Bamboo Blade

- Merquin s'est penché sur les cent vues d'Edo de Hiroshige

 



A mercredi soir avec un autre manga !

Si la connexion le permet...

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26 mars 2012 1 26 /03 /mars /2012 12:50

 

 

Choco Shoot 01 Attention, chers photographes !!

 

Il ne vous reste plus que quelques jours pour participer au concours

Home sweet home

Bonus track Carton ^^

 

A ce jour, je n'ai que 4 participants, j'attends donc  vos oeuvres !!


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Humeur

Le 26 Août 2013 :
Le grenier de choco n'est plus...
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